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Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir pneumologue
Comment devient-on pneumologue ?Devenir pneumologue nécessite un parcours académique exigeant et spécialisé. Cela inclut une formation complète en médecine générale, suivie d'une spécialisation en pneumologie. Les futurs pneumologues doivent maîtriser les techniques avancées pour diagnostiquer et traiter les maladies pulmonaires, ainsi que développer une compréhension approfondie des conditions respiratoires et des thérapies associées. Ils doivent également posséder la capacité de proposer des solutions personnalisées pour améliorer la qualité de vie de leurs patients atteints de troubles respiratoires.Cet article explore les différentes étapes de la formation pour devenir pneumologue.Formation pour devenir pneumologuePremière année d'étude pour les futurs pneumologuesLe parcours menant à la spécialisation en pneumologie commence par le programme "accès santé" (PASS), qui a remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Ce programme propose une formation complète en santé, avec un accent sur une discipline choisie par l'étudiant. En plus des cours de sciences médicales, les étudiants ont la possibilité d'explorer d'autres domaines, encourageant ainsi une approche multidisciplinaire de leur formation.Pour accéder aux études en pneumologie, les étudiants doivent réussir le PASS avec de bons résultats, en particulier dans les modules pertinents à leur spécialité. Ceux qui ne sont pas admis dans les cursus de santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un domaine disciplinaire complémentaire, offrant ainsi une alternative et diversifiant leur parcours académique. Ainsi, le PASS constitue une étape essentielle pour les futurs pneumologues, demandant rigueur et excellence tout au long de leur formation.En plus du PASS, les étudiants qui souhaitent devenir pneumologues peuvent choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce parcours leur permet de suivre une licence dans une discipline de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, les étudiants peuvent postuler pour les études de santé, à condition de réussir les examens requis.Le parcours LAS offre une alternative au PASS, offrant plus de flexibilité dans le choix de la formation initiale tout en maintenant l'accès aux études médicales. Il permet également de diversifier les compétences et les connaissances des étudiants, ce qui peut être bénéfique dans leur future pratique médicale. Ceux qui ne sont pas acceptés dans les filières de santé après le LAS peuvent poursuivre leur cursus dans leur domaine de licence, élargissant ainsi leurs perspectives professionnelles.Conditions d'admission aux études de pneumologieL'accès en deuxième année des filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie) pour se spécialiser en pneumologie dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Cet accès est également déterminé par le nombre de places disponibles dans les universités, fixé annuellement en fonction des besoins en professionnels de santé aux niveaux national et régional. Les étudiants sont classés en fonction de leurs résultats, et seuls les mieux classés ont accès aux filières de santé.Pour être admis en deuxième année en vue d'une spécialisation en pneumologie, les étudiants doivent avoir obtenu une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir besoin de passer par les rattrapages. Les étudiants les mieux classés sont admis directement, bien que le seuil d'admission pour rejoindre ce premier groupe varie selon les universités. Les autres étudiants doivent passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année de médecine en pneumologieAprès avoir complété la première année du programme d'études de santé, les étudiants souhaitant se spécialiser en pneumologie poursuivent avec deux années précliniques. Pendant cette période, ils approfondissent leurs connaissances de base en médecine grâce à des cours théoriques et pratiques. Les étudiants acquièrent une compréhension solide dans des domaines médicaux variés tels que l'anatomie, la physiologie, la pharmacologie, la pathologie, et d'autres disciplines essentielles.Ces deux années précliniques comprennent également des stages pratiques en milieu hospitalier ou clinique, permettant aux étudiants d'appliquer les connaissances théoriques acquises en cours tout en se familiarisant avec l'environnement médical. Les stages offrent une première immersion dans le monde professionnel, donnant aux étudiants l'occasion d'observer et d'interagir avec les patients dans un contexte réel.Au cours de cette phase de leur formation, les étudiants découvrent toutes les spécialités médicales, y compris la pneumologie. Ils bénéficient d'une formation médicale générale qui les aide à développer des compétences de base et à se familiariser avec les différentes spécialités avant de choisir leur domaine de spécialisation dans les années à venir.L'externat avant la spécialisation en pneumologieL'externat, qui s'étend de la 4e à la 6e année des études de médecine, est une étape cruciale pour les futurs pneumologues. Pendant ces trois années, les étudiants préparent le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant ainsi de leur objectif d'exercer en tant que médecins.Les éléments clés de cette phase de formation médicale incluent :Stages cliniques : Les étudiants effectuent des stages dans différents services hospitaliers, y compris ceux liés à la pneumologie. Cette expérience leur permet de travailler avec des médecins expérimentés et de se familiariser avec diverses spécialités médicales.Enseignement théorique : Parallèlement à leurs stages, les étudiants suivent des cours qui couvrent un large éventail de sujets médicaux, renforçant ainsi les connaissances acquises lors des premières années d'études.Examens : Depuis 2023, les étudiants passent des examens en début d'année qui jouent un rôle essentiel dans le choix de leur spécialité et de leur classement. Ces évaluations leur permettent de peaufiner leur orientation vers la pneumologie.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6e année, les étudiants obtiennent un certificat de compétence clinique, attestant de leur aptitude à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6e année, trois éléments déterminent le classement des étudiants en médecine et leur choix de spécialité :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN) : Elles évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS) : Les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20 pour réussir ces examens, qui évaluent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation : Celui-ci prend en compte l'ensemble des expériences et connaissances acquises au cours de leurs études.Cette étape de formation est essentielle pour leur carrière médicale future, car elle oriente leur parcours professionnel vers la spécialité médicale spécifique de la pneumologie.L'internat de pneumologieL'internat en pneumologie dure entre 4 et 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Pendant cette période, les internes travaillent à temps plein dans différents services hospitaliers, y compris ceux dédiés à la pneumologie.Rotations : Les internes changent de lieu de travail tous les 6 mois, ce qui leur permet de découvrir différentes approches de la pneumologie et de traiter une variété de cas médicaux pulmonaires. Cette expérience variée leur permet d'acquérir une connaissance approfondie des diverses facettes de la pneumologie.Préparation de la thèse : Parallèlement à leurs rotations, les internes rédigent leur thèse, qui est essentielle pour obtenir leur diplôme d'État et être reconnus en tant que pneumologues.Cette phase de formation vise à doter les internes d'une connaissance approfondie de la pneumologie. Elle les prépare à gérer une variété de situations cliniques complexes liées aux pathologies pulmonaires dans leur future pratique professionnelle.
Publiée le 07/05/2024
Le études pour devenir radiologue
Comment devient-on radiologue ?Devenir radiologue requiert un parcours académique rigoureux et spécialisé. Cela débute par une formation en médecine générale, suivie d'une spécialisation en radiologie. Les futurs radiologues doivent développer des compétences avancées dans l'interprétation d'images médicales, la réalisation d'examens diagnostiques et la connaissance approfondie des technologies d'imagerie moderne. Ils doivent aussi maîtriser la gestion de cas cliniques complexes et travailler en collaboration avec d'autres spécialistes pour assurer des soins multidisciplinaires.Cet article détaille les différentes étapes du processus pour devenir radiologue.Le parcours pour devenir radiologuePremière année de médecine spécialité radiologieLe chemin vers une spécialisation en radiologie commence par le programme spécifique "accès santé" (PASS), qui a remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Le PASS offre aux étudiants une formation pluridisciplinaire en sciences médicales tout en leur permettant d'explorer un domaine disciplinaire de leur choix. Cette approche favorise une formation équilibrée et diversifiée.Pour poursuivre des études en radiologie, les étudiants doivent réussir le PASS avec de bons résultats, particulièrement dans les matières pertinentes à la spécialité. Ceux qui ne sont pas admis dans le parcours santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un autre domaine disciplinaire, leur permettant de se diversifier académiquement. Le PASS est donc une étape déterminante pour les futurs radiologues, exigeant de la rigueur et de l'excellence tout au long de leur parcours académique.En plus du PASS, les étudiants qui aspirent à devenir radiologues peuvent choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce programme permet de suivre une licence dans un domaine de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, les étudiants peuvent postuler pour les études de santé, à condition de réussir les examens requis.Le parcours LAS constitue une alternative au PASS, offrant plus de flexibilité dans le choix de la formation tout en maintenant un accès aux études médicales. Cette option permet aussi de diversifier les compétences et les connaissances des étudiants, ce qui peut être un atout pour leur future pratique en radiologie. Ceux qui ne sont pas admis dans les filières de santé après le LAS peuvent continuer leur cursus dans leur domaine de licence, ouvrant ainsi d'autres possibilités professionnelles.Conditions d'admission pour étudier la radiologieL'accès à la deuxième année des filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie) dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Les places disponibles dans les universités sont limitées et déterminées chaque année en fonction des besoins nationaux et régionaux en professionnels de santé, y compris les radiologues. Les étudiants sont classés selon leurs performances académiques, et seuls les meilleurs ont accès aux filières de santé.Pour entrer en deuxième année afin de se spécialiser en radiologie, les étudiants doivent obtenir une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir à passer d'examens de rattrapage. Les étudiants les mieux notés sont admis directement, mais les critères d'admission peuvent varier selon les universités. Les étudiants ayant des résultats plus modestes doivent passer une épreuve orale d'admission pour pouvoir accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année pour devenir radiologueAprès la première année d'études de santé, les étudiants qui aspirent à se spécialiser en radiologie poursuivent leur parcours avec deux années précliniques. Au cours de cette période, ils renforcent leurs connaissances en médecine grâce à des cours théoriques et pratiques. Ils approfondissent leur compréhension de divers domaines médicaux, tels que l'anatomie, la physiologie, la pathologie, la physique médicale, ainsi que d'autres sujets essentiels.Ces deux années précliniques incluent également des stages pratiques dans des milieux hospitaliers ou cliniques, notamment dans les services de radiologie. Ces stages permettent aux étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises en classe tout en se familiarisant avec les technologies d'imagerie et les procédures radiologiques. Ils offrent aussi une première immersion dans le monde professionnel, permettant aux étudiants d'observer et de participer à l'évaluation des patients.À ce stade de leur formation, les étudiants découvrent les différentes spécialités médicales, y compris la radiologie. Ils acquièrent une formation générale en médecine, développant des compétences de base et s'initiant aux différents domaines médicaux avant de choisir leur spécialité dans les années suivantes.L’externat en vue de se spécialiser en radiologieL'externat, qui couvre les années 4 à 6 des études de médecine, est une étape clé dans la formation des futurs radiologues. Durant cette période, les étudiants préparent le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant de leur objectif de devenir médecins.Les aspects principaux de cette phase de formation médicale sont les suivants :Stages cliniques : Les étudiants effectuent des stages dans divers services hospitaliers, notamment en radiologie. Cette expérience leur permet de travailler aux côtés de radiologues expérimentés et de découvrir différents aspects de l'imagerie médicale.Enseignement théorique : Les étudiants poursuivent leurs études en suivant des cours parallèlement à leurs stages, couvrant un large éventail de sujets médicaux pour renforcer les connaissances acquises lors des premières années d'études.Examens : Depuis 2023, des examens sont organisés au début de chaque année académique, jouant un rôle essentiel dans le choix de spécialisation et le classement des étudiants. Ces évaluations permettent de confirmer leur orientation vers la radiologie.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6e année, les étudiants obtiennent un certificat de compétence clinique attestant de leur aptitude à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6e année, le classement et la spécialisation des étudiants en médecine sont définis par trois éléments :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN), qui évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS), où les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20. Ces épreuves testent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation prend en compte toutes les expériences et connaissances acquises par les étudiants tout au long de leur formation.Cette phase est primordiale pour leur future carrière médicale, car elle oriente leur parcours professionnel et leur spécialisation en radiologie.Internat de radiologieL'internat en radiologie s'étend sur une période de 4 à 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Durant cette phase, les internes travaillent à temps plein dans divers services hospitaliers spécialisés en radiologie, comme l'imagerie médicale, la radiographie, ou la radiologie interventionnelle. Ils sont rémunérés pour leur travail.Rotations : Les internes changent de service tous les 6 mois, ce qui leur permet d'explorer différents établissements et domaines de la radiologie. Cette diversité d'expérience les aide à se familiariser avec divers équipements et techniques d'imagerie médicale.Préparation de la thèse : En plus de leurs rotations, les internes préparent leur thèse, une exigence nécessaire pour obtenir leur diplôme d'État et leur qualification de radiologue.Cette dernière étape de formation vise à doter les internes d'une expertise complète en radiologie, les préparant à traiter une variété de cas cliniques complexes dans leur pratique quotidienne. Ils acquièrent des compétences avancées en diagnostic et interprétation d'images, ainsi qu'en intervention radiologique.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir urgentiste
Formation pour devenir urgentisteDevenir urgentiste exige un parcours académique intense et spécifique. Il commence par une formation en médecine générale, suivie d'une spécialisation en médecine d'urgence. Les futurs urgentistes doivent acquérir des compétences avancées dans la gestion des situations critiques, l'évaluation rapide des patients et l'intervention immédiate dans des cas médicaux d'urgence. Ils doivent également maîtriser diverses procédures médicales et collaborer étroitement avec d'autres professionnels de santé pour prodiguer des soins multidisciplinaires efficaces.Cet article présente les différentes étapes nécessaires pour devenir urgentiste.Le parcours pour se former à la médecine d'urgencePremière année d'études médicales pour devenir urgentisteLe chemin vers une spécialisation en médecine d'urgence commence par le programme d'accès spécifique à la santé (PASS), qui a remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Le PASS offre une formation pluridisciplinaire en sciences médicales, permettant aux étudiants d'explorer un domaine de leur choix. Cette approche favorise une formation complète et diversifiée.Pour poursuivre des études en médecine d'urgence, les étudiants doivent réussir le PASS avec des résultats solides, en particulier dans les matières pertinentes à la spécialité. Ceux qui ne sont pas admis dans le cursus santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un autre domaine disciplinaire, élargissant ainsi leurs options académiques. Le PASS est une étape clé pour les futurs urgentistes, nécessitant de la rigueur et de l'excellence tout au long de leur parcours universitaire.En plus du PASS, les étudiants qui aspirent à devenir urgentistes peuvent également choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce programme leur permet de suivre une licence dans un domaine de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, ils peuvent postuler aux études de santé, s'ils réussissent les examens requis.Le parcours LAS est une alternative au PASS, offrant plus de flexibilité dans le choix de la formation tout en maintenant un accès aux études médicales. Cette option permet également de diversifier les compétences et les connaissances des étudiants, ce qui peut être un avantage dans leur future pratique en médecine d'urgence. Ceux qui ne sont pas admis dans les filières de santé après le LAS peuvent continuer leur cursus dans leur domaine de licence, ouvrant ainsi d'autres possibilités professionnelles.Conditions d'admission aux études d’urgentiste L'accès à la deuxième année des filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, ou kinésithérapie) dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Les places disponibles dans les universités sont limitées et établies chaque année en fonction des besoins nationaux et régionaux en professionnels de santé, y compris les urgentistes. Les étudiants sont classés selon leurs performances académiques, et seuls les meilleurs peuvent accéder aux filières de santé.Pour entrer en deuxième année afin de se spécialiser en urgence médicale, les étudiants doivent obtenir une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir à passer d'examens de rattrapage. Les étudiants les mieux classés sont admis directement, mais les critères d'admission peuvent varier selon les universités. Les étudiants ayant des résultats plus modestes doivent passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année de médecine d'urgenceAprès la première année d'études de santé, les étudiants qui souhaitent se spécialiser en médecine d'urgence poursuivent leur parcours avec deux années précliniques. Pendant cette période, ils renforcent leurs connaissances en médecine grâce à des cours théoriques et pratiques. Ils approfondissent leur compréhension de divers domaines médicaux, tels que l'anatomie, la physiologie, la pathologie, la pharmacologie, et d'autres disciplines fondamentales.Ces deux années précliniques incluent également des stages dans des milieux hospitaliers ou cliniques, notamment dans les services d'urgence. Ces stages permettent aux étudiants d'appliquer les connaissances acquises en classe tout en se familiarisant avec les procédures cliniques d'urgence. Ils leur offrent également une première immersion dans le monde professionnel, où ils peuvent observer et participer à l'évaluation et au traitement des patients.À ce stade de leur formation, les étudiants explorent les différentes spécialités médicales, y compris la médecine d'urgence. Ils acquièrent une formation générale en médecine, développant des compétences de base et se préparant à choisir leur spécialité dans les années suivantes.L'externat en vue de se spécialiser en médecine d'urgenceL'externat, qui s'étend des années 4 à 6 des études de médecine, est une phase cruciale dans la formation des futurs urgentistes. Durant cette période, les étudiants préparent le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant de leur objectif de devenir médecins.Les aspects principaux de cette phase de formation médicale comprennent :Stages cliniques : Les étudiants réalisent des stages dans différents services hospitaliers, y compris en médecine d'urgence. Cette expérience leur permet de collaborer avec des urgentistes expérimentés et de se familiariser avec différents aspects de la pratique médicale d'urgence.Enseignement théorique : Les étudiants continuent de suivre des cours parallèlement à leurs stages, couvrant un large éventail de sujets médicaux pour consolider les connaissances acquises durant les premières années d'études.Examens : Depuis 2023, des examens sont organisés au début de chaque année académique, jouant un rôle clé dans le choix de spécialité et le classement des étudiants. Ces évaluations permettent de confirmer leur orientation vers la médecine d'urgence.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6e année, les étudiants reçoivent un certificat de compétence clinique attestant de leur capacité à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6e année, la spécialisation des étudiants en médecine et leur classement sont déterminés par trois éléments :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN), qui évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS), pour lesquels les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20. Ces examens testent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation, qui prend en compte l'ensemble des expériences et des connaissances acquises par les étudiants tout au long de leur formation.Cette phase est primordiale pour leur future carrière médicale, car elle détermine leur orientation professionnelle et leur spécialisation en médecine d'urgence.Internat en médecine d'urgenceL'internat en médecine d'urgence s'étend sur une période de 4 à 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Pendant cette phase, les internes travaillent à temps plein dans divers services hospitaliers spécialisés en médecine d'urgence, comme les services d'urgences générales, les soins intensifs ou les unités de réanimation. Ils perçoivent une rémunération pour leur travail.Rotations : Les internes changent de service tous les 6 mois, ce qui leur permet d'acquérir une expérience diversifiée dans différents établissements et domaines de la médecine d'urgence. Cette rotation régulière les aide à se familiariser avec divers protocoles et situations d'urgence, ainsi qu'à collaborer avec d'autres spécialistes.Préparation de la thèse : En plus de leurs rotations, les internes consacrent du temps à la préparation de leur thèse, un élément nécessaire pour obtenir leur diplôme d'État et leur qualification de médecin urgentiste.Cette étape finale de formation vise à doter les internes d'une expertise complète en médecine d'urgence, les préparant à traiter une variété de cas cliniques complexes dans leur pratique quotidienne. Ils acquièrent des compétences avancées en diagnostic, traitement et gestion des situations d'urgence médicale.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir orthophoniste
Cursus pour devenir orthophonisteDevenir orthophoniste est une carrière enrichissante pour ceux qui souhaitent aider les personnes ayant des troubles de la communication ou du langage. Pour accéder à cette profession, les étudiants doivent suivre un parcours académique de cinq ans, composé de deux cycles distincts : le premier de trois ans et le second de deux ans.À l'issue de ce cursus, les étudiants obtiennent le certificat de capacité d'orthophoniste, un diplôme qui correspond à un niveau master. Dans cet article, nous examinerons les détails de cette formation et les étapes pour réussir dans cette voie professionnelle.Condition d'accès et modalités d’inscription à la formation d'orthophonistePour accéder à la formation menant au certificat de capacité d'orthophoniste, les candidats doivent passer par la plateforme Parcoursup pour soumettre leurs vœux d'admission. L'entrée dans cette formation est sélective et repose sur l'examen attentif du dossier scolaire des candidats.Il est d'ailleurs recommandé de postuler dans différentes universités pour augmenter ses chances d'être admis à la formation d'orthophonie. En élargissant ses candidatures, les candidats maximisent leurs possibilités d'acceptation et bénéficient d'une plus grande diversité dans les critères de sélection et les parcours proposés par chaque établissement.Pour être éligible, les candidats doivent posséder un baccalauréat général, quelle que soit la filière choisie au cours de leurs études secondaires.Le déroulement de la formation en vue de devenir orthophonisteLa formation pour devenir orthophoniste se divise en deux parties. Le premier cycle de trois ans offre une base de connaissances générales. Le second cycle de deux ans se spécialise dans les compétences spécifiques à l'orthophonie, y compris l'évaluation et la prise en charge des troubles de la communication.Premier cycle des études d’orthophonieLe premier cycle de la formation menant au certificat de capacité d'orthophoniste dure trois ans, soit six semestres universitaires. À l'issue de ce premier cycle, les étudiants obtiennent un diplôme équivalent au grade de licence, avec un total de 180 crédits ECTS.Au cours de ces trois années, les étudiants suivent des cours théoriques couvrant un large éventail de sujets. Ceux-ci incluent les sciences de la vie et de la physique, ainsi que divers sujets en sciences humaines et des thématiques couvrant les différents aspects du langage. Ces cours permettent aux étudiants de développer une compréhension approfondie des mécanismes de la communication et du langage.En plus de ces enseignements théoriques, les étudiants suivent des travaux dirigés au sein de l'université pour appliquer leurs connaissances de manière concrète. Ces travaux pratiques sont essentiels pour les préparer aux responsabilités du métier d'orthophoniste et leur offrent une expérience pratique précieuse.Deuxième cycle des études d’orthophonieLe second cycle de la formation menant au certificat de capacité d'orthophoniste comprend 120 crédits ECTS, répartis sur deux années. Ce cycle continue le travail entamé lors du premier cycle en approfondissant les thématiques liées aux sciences de la communication et en spécialisant les étudiants dans les pathologies liées aux troubles de la communication.Les étudiants se concentrent sur l'évaluation et la prise en charge des différentes pathologies et troubles du langage, de la parole et de l'audition. Cela inclut des compétences spécifiques pour diagnostiquer et traiter ces troubles.De plus, ce second cycle inclut des stages pratiques permettant aux étudiants d'appliquer leurs connaissances dans des contextes cliniques. Ces expériences de terrain sont essentielles pour renforcer leurs compétences professionnelles et les préparer à exercer le métier d'orthophoniste.L'accès à ce second cycle est réservé aux étudiants ayant réussi les trois premières années de la formation. Cette sélection garantit que seuls les étudiants qui ont démontré une maîtrise des connaissances et des compétences de base poursuivent dans les études plus spécialisées.À l'issue de la cinquième année de formation, les étudiants obtiennent leur Certificat de capacité d'orthophoniste, un diplôme qui équivaut à un niveau master. Cette qualification ouvre de nombreuses opportunités professionnelles aux diplômés.Ils peuvent exercer en tant qu'orthophonistes dans différents secteurs, notamment dans le secteur public, où ils peuvent travailler dans des hôpitaux, des cliniques ou des centres de rééducation. Ils peuvent aussi s'installer en tant que praticiens libéraux et ouvrir leur propre cabinet, leur offrant la possibilité de gérer leur propre pratique et de développer une clientèle diversifiée.Ce diplôme offre une grande flexibilité aux orthophonistes, qui peuvent choisir de travailler avec différentes populations, de se spécialiser dans certaines pathologies, ou même de combiner plusieurs milieux de pratique selon leurs intérêts et objectifs de carrière.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir ostéopathe
Etudes pour devenir ostéopathePour devenir ostéopathe, il est nécessaire de suivre un cursus d'études de cinq ans en vue d’obtenir le diplôme professionnel d'ostéopathie. Sans ce certificat, il est interdit d'exercer cette profession. La pratique de l'ostéopathie sans certification officielle est illégale et expose le praticien à des sanctions juridiques. Obtenir le diplôme d'ostéopathe est donc une condition préalable pour pouvoir exercer en toute légalité.Dans cet article, nous détaillerons le parcours académique pour devenir ostéopathe, y compris les critères d'admission, le déroulement de la formation et les perspectives professionnelles après l'obtention du diplôme.Admission et inscription aux écoles privées d'ostéopathie La formation pour devenir ostéopathe est exclusivement dispensée dans des établissements privés agréés par le ministère de la Santé. Pour accéder à la formation en ostéopathie, il est nécessaire d'être titulaire d'un baccalauréat général, peu importe la filière choisie. De plus, les candidats doivent être âgés d'au moins 17 ans au 31 décembre de l'année où ils commencent leur formation. Cette condition d'âge est obligatoire dans toutes les écoles d'ostéopathie.L'admission se fait généralement sur la base du dossier d'inscription. Les établissements évaluent les antécédents académiques des candidats et leur motivation pour la formation. Certaines écoles peuvent également demander un entretien pour évaluer les compétences interpersonnelles et l'engagement des candidats envers la profession.Il est conseillé de s'inscrire dans plusieurs écoles pour augmenter ses chances d'être admis. Cette stratégie permet aux candidats de multiplier les opportunités d'intégrer une formation en ostéopathie, en tenant compte de la compétition et de la sélectivité des établissements.Les écoles d'ostéopathie étant des établissements privés, le coût des études est donc généralement plus élevé que dans les universités publiques. Les frais annuels de la formation pour devenir ostéopathe s'élèvent à environ 9 500 € par an de la première à la troisième année. Pour la quatrième et la cinquième année, les frais s'élèvent à environ 10 500 € par an.La formation en ostéopathieFormation théorique et pratique aux soins ostéopathesLa formation en ostéopathie comprend 3360 heures d'enseignement théorique et pratique. Ces heures sont réparties entre différents modules couvrant des sujets tels que l'anatomie, la physiologie, la pathologie, et les techniques ostéopathiques.En plus de ces cours, les étudiants doivent compléter 1500 heures de formation pratique clinique. Cette formation clinique permet aux étudiants d'acquérir une expérience concrète en travaillant directement avec des patients sous la supervision de professionnels expérimentés.Au cours de la dernière année de formation, les étudiants doivent réaliser au moins 150 consultations. Ces consultations leur permettent de mettre en pratique leurs connaissances théoriques et d'acquérir une bonne expérience dans la prise en charge des patients. Cette partie clinique de la formation est essentielle pour préparer les futurs ostéopathes à exercer de manière autonome.Pendant les cours théoriques, les élèves étudient des sujets essentiels tels que l'anatomie, la physiologie et d'autres domaines liés à l'ostéopathie. Ils acquièrent une compréhension approfondie des systèmes du corps humain et des principes de la médecine ostéopathique.Au cours des heures de pratique, les étudiants passent à l'application concrète de leurs connaissances. Ils mettent en œuvre les techniques ostéopathiques apprises en classe et développent leurs compétences en les adaptant aux besoins individuels des patients.Les stages en soins d'ostéopathieLes stages cliniques offrent aux étudiants l'occasion de s'exercer dans des contextes réels, souvent en clinique. Ces expériences pratiques sont cruciales pour consolider leur formation et leur permettent de gagner en confiance en travaillant avec des patients sous la supervision de professionnels qualifiés. Cela les prépare à exercer de manière autonome à la fin de leur cursus.Les étudiants en ostéopathie commencent à suivre des stages d'observation dès la première année de leur formation. Chaque école dispose d'une clinique pédagogique qui permet aux étudiants de s'immerger dans la pratique clinique. Selon l'établissement, l'accès à cette clinique peut commencer dès la première année ou à partir de la troisième année.Au départ, les étudiants se concentrent sur l'observation et prennent part à l'interrogatoire des patients. Progressivement, ils participent davantage à la prise en charge, ce qui leur permet d'acquérir de l'expérience et de la confiance. À partir de la quatrième et de la cinquième année, ils prennent en charge entièrement les consultations, mettant ainsi en pratique les compétences acquises au cours de leurs études.Tout au long de ces étapes, les étudiants bénéficient de l'encadrement d'un ostéopathe diplômé depuis plus de cinq ans. Cette supervision garantit un apprentissage rigoureux et une pratique sécuritaire pour les patients, tout en permettant aux étudiants de profiter des conseils de professionnels expérimentés.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir secrétaire médicale
Comment devenir secrétaire médicale ?Les études pour devenir secrétaire médicale sont conçues pour préparer les étudiants à gérer efficacement les tâches administratives et logistiques dans le domaine de la santé. La formation pour devenir secrétaire médicale couvre divers aspects, tels que la gestion de bureau, la terminologie médicale, la facturation et le codage médical, ainsi que la communication avec les patients et les équipes médicales. Cette formation combine des compétences techniques et organisationnelles avec des connaissances spécifiques au secteur médical.Dans cet article, nous allons explorer les différentes études et formations disponibles pour devenir secrétaire médicale, les compétences essentielles à acquérir, et les opportunités professionnelles offertes par cette carrière dynamique et indispensable dans le domaine de la santé.Ou se former au secrétariat médical ?Pour devenir secrétaire médicale, il est généralement nécessaire de suivre un parcours de formation d'environ un an. Cette formation est ouverte aux candidats titulaires du baccalauréat, qu'il soit général ou professionnel.Plusieurs établissements proposent des cursus de formation en secrétariat médical, adaptés aux besoins spécifiques de cette profession. Parmi ces formations, on trouve notamment :FCIL Secrétariat médical : La Formation Complémentaire d'Initiative Locale (FCIL) en secrétariat médical offre un programme axé sur les compétences administratives et médicales, y compris la gestion des dossiers patients, la planification des rendez-vous et la terminologie médicale.FCIL Secrétariat médico-social : Ce cursus met l'accent sur les aspects médico-sociaux du secrétariat médical. Il couvre des domaines tels que les relations avec les patients et les institutions médico-sociales, la gestion des dossiers médicaux, et la coordination avec les équipes soignantes.Secrétaire médical et médico-social (Croix-Rouge française) : Cette formation proposée par la Croix-Rouge française allie théorie et pratique, permettant aux étudiants d'acquérir des compétences dans la gestion administrative, l'accueil des patients et la communication avec les professionnels de santé. Elle comprend également des stages en milieu professionnel pour une expérience concrète.Outre les formations proposées dans les établissements publics, il existe également des établissements privés qui offrent des cursus pour devenir secrétaire médicale. Ces établissements privés proposent souvent des formations adaptées aux besoins du marché du travail, et mettent l'accent sur une approche pratique et professionnelle.L'admission dans ces formations privées se fait généralement sur dossier et peut inclure un entretien pour évaluer la motivation et les compétences des candidats. Le dossier de candidature comprend souvent les relevés de notes, les diplômes, et parfois des lettres de recommandation. Ces différentes formations préparent les futurs secrétaires médicales à assumer leurs responsabilités dans divers contextes médicaux et médico-sociaux, en développant les compétences techniques et relationnelles nécessaires pour exceller dans ce métier.Le déroulement de la formation de secrétariat médicalLa formation de secrétaire médical combine à la fois des cours théoriques et des stages pratiques pour permettre aux étudiants d'acquérir les compétences nécessaires à l'exercice de ce métier. En général, la formation dure environ un an et comprend plusieurs éléments clés :Cours théoriques : La formation débute par environ quinze semaines de cours théoriques couvrant diverses matières, telles que le français, la bureautique, les sciences sanitaires et sociales, la terminologie médicale et les relations professionnelles. Ces cours fournissent une base solide en gestion administrative et médicale.Stages pratiques: Les étudiants participent à plusieurs semaines de stage à temps complet dans des établissements de santé, comme des cabinets médicaux ou des hôpitaux. Ces stages leur offrent une expérience concrète et leur permettent de mettre en pratique les compétences acquises en cours.Évaluation continue : Tout au long de la formation, les étudiants sont évalués par leurs professeurs et tuteurs sur leur progression dans les cours et les stages. Cette évaluation continue aide les étudiants à s'améliorer et à se préparer aux épreuves finales.Rapport de stage : Les étudiants doivent rédiger un rapport de stage qu'ils soutiennent devant un jury composé de professionnels et d'enseignants. Cette épreuve leur permet de démontrer leur compréhension des responsabilités du métier de secrétaire médicale.Contrôle continu : Les étudiants passent des évaluations régulières tout au long de la formation pour évaluer leurs compétences dans les différentes matières.Épreuves finales : À la fin de la formation, les étudiants passent des épreuves finales dans des matières comme la bureautique, le français, les sciences sanitaires et sociales, et la terminologie médicale.Au terme de la formation, les étudiants obtiennent une attestation de formation. Cette attestation ouvre la voie à diverses opportunités professionnelles dans le secteur de la santé.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir médecin du travail
Parcours pour devenir médecin du travailPour devenir médecin du travail, un parcours académique rigoureux et spécialisé est indispensable. Cette voie comprend une formation approfondie en médecine générale, suivie d'une spécialisation spécifique en médecine du travail. Les futurs médecins du travail doivent acquérir des compétences avancées dans le domaine de la santé au travail, une connaissance approfondie des risques professionnels et des réglementations associées, ainsi que la capacité à proposer des solutions adaptées pour améliorer la santé et le bien-être des employés dans leur environnement professionnel.Cet article examine en détail les différentes étapes de la formation pour devenir médecin du travail.Formation en vue de devenir médecin du travailPremière année d'études médicales pour les futurs médecins du travailLe parcours vers la spécialisation en médecine du travail débute par le programme spécifique "accès santé" (PASS), qui remplace l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Ce programme offre une formation complète en santé, avec un accent sur un domaine disciplinaire choisi par l'étudiant. En plus des cours de sciences médicales, les étudiants ont l'opportunité d'explorer d'autres domaines, ce qui favorise une approche pluridisciplinaire de leur formation.Pour accéder aux études en médecine du travail, les étudiants doivent réussir le PASS avec de bons résultats, en particulier dans les modules pertinents à leur spécialité. Ceux qui ne sont pas acceptés dans les cursus de santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un domaine disciplinaire complémentaire, offrant une alternative et une diversification de leur parcours académique. Ainsi, le PASS constitue une étape cruciale pour les futurs médecins du travail, nécessitant rigueur et excellence tout au long de leur formation.En plus du PASS, les étudiants aspirant à devenir médecins du travail peuvent choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce parcours leur permet de suivre une licence dans un domaine de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, ils peuvent postuler aux études de santé, sous réserve de réussir les examens requis.Le parcours LAS est une alternative au PASS, offrant plus de souplesse dans le choix de la formation initiale tout en maintenant l'accès aux études médicales. Il permet également de diversifier les compétences et les connaissances des étudiants, ce qui peut être bénéfique dans leur future pratique médicale. Ceux qui ne sont pas acceptés dans les filières de santé après le LAS peuvent poursuivre leur cursus dans leur domaine de licence, élargissant ainsi leurs perspectives professionnelles.Conditions d'admission pour en deuxième année de médecine du travailL'accès en deuxième année des filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie) pour se spécialiser en médecine du travail dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Il est également conditionné par le nombre de places disponibles dans les universités, fixé chaque année en fonction des besoins en professionnels de santé à l'échelle nationale et régionale. Les étudiants sont classés en fonction de leurs performances, et seuls les mieux classés ont accès aux filières de santé.Pour être admis en deuxième année en vue d'une spécialisation en médecine du travail, les étudiants doivent avoir obtenu une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir besoin de passer des rattrapages. Les étudiants les mieux classés sont admis directement, mais le seuil d'admission pour rejoindre ce premier groupe varie d'une université à l'autre. Les autres étudiants doivent passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année. Deuxième et troisième année de médecine du travailAprès avoir terminé la première année du programme menant aux filières de santé, les étudiants qui souhaitent se spécialiser en médecine du travail poursuivent avec deux années précliniques. Durant cette période, ils approfondissent les connaissances fondamentales en médecine grâce à des cours théoriques et pratiques. Ils développent une solide compréhension dans divers domaines médicaux, notamment l'anatomie, la physiologie, la pharmacologie, la pathologie, et d'autres matières essentielles.Ces deux années précliniques incluent également des stages pratiques en milieu hospitalier ou clinique, permettant aux étudiants d'appliquer les connaissances théoriques apprises en classe tout en se familiarisant avec l'environnement médical. Les stages offrent une première immersion dans le monde professionnel, permettant aux étudiants d'observer et d'interagir avec les patients dans un contexte professionnel.À ce stade de leur formation, les étudiants explorent l'ensemble des spécialités médicales, y compris la médecine du travail. Ils reçoivent une formation générale en médecine qui leur permet de développer des compétences de base et de se familiariser avec les différentes spécialités, avant de choisir leur domaine de spécialisation dans les années suivantes.L'externat, une étape clé avant la spécialisation en médecine du travailL'externat, qui couvre la 4e à la 6e année des études de médecine, est une période cruciale pour les futurs médecins du travail. Pendant ces trois années, les étudiants se préparent au Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant ainsi de leur objectif d'exercer en tant que médecins.Les principaux aspects de cette phase de formation médicale comprennent :Stages cliniques : Les étudiants effectuent des stages dans différents services hospitaliers, y compris dans le domaine de la médecine du travail. Cette expérience leur permet de travailler aux côtés de médecins expérimentés et de se familiariser avec diverses spécialités médicales.Enseignement théorique : Les étudiants continuent de suivre des cours parallèlement à leurs stages, couvrant un large éventail de sujets médicaux pour renforcer les connaissances acquises au cours des premières années d'études.Examens : Depuis 2023, les étudiants passent des examens au début de chaque année, jouant un rôle crucial dans le choix de leur spécialité et leur classement. Ces évaluations leur offrent l'occasion d'affiner leur orientation vers la médecine du travail.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6e année, les étudiants obtiennent un certificat de compétence clinique, validant leur capacité à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6e année, trois éléments déterminent le classement des étudiants en médecine et leur choix de spécialité :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN) : Ces épreuves évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS) : Les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20 pour réussir ces examens, qui évaluent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation : Il prend en compte toutes les expériences et connaissances acquises au cours des études.Cette étape de formation est cruciale pour leur future carrière médicale, car elle oriente leur parcours professionnel vers la spécialité médicale spécifique de la médecine du travail.L'internat de médecine du travail L'internat en médecine du travail dure entre 4 et 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Pendant cette période, les internes travaillent à temps plein dans divers environnements, notamment les services de santé au travail des entreprises et des organismes publics.Rotations : Les internes changent de lieu de travail tous les 6 mois, ce qui leur permet de se familiariser avec différents milieux professionnels et de découvrir diverses problématiques liées à la santé au travail. Cette expérience diversifiée renforce leur compréhension des multiples facettes de la médecine du travail.Préparation de la thèse : Parallèlement à leurs rotations, les internes travaillent sur leur thèse, qui est indispensable pour obtenir leur diplôme d'État et être reconnus en tant que médecins du travail.Cette phase de formation a pour objectif de doter les internes d'une connaissance approfondie de la médecine du travail. Elle les prépare à gérer une variété de situations complexes liées à la santé des travailleurs dans leur future pratique professionnelle.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir opticien
Quel est le cursus pour devenir opticien ?Pour devenir opticien, les étudiants doivent suivre une formation spécifique en obtenant un BTS Opticien-Lunetier. Ce parcours dure généralement deux ans et combine des cours théoriques et pratiques.La formation couvre des sujets tels que l'optique géométrique et physique, la vision humaine, la réfraction, les équipements optiques, ainsi que la gestion et la vente en magasin d'optique. Les étudiants acquièrent les compétences nécessaires pour réaliser des examens de la vue, conseiller les clients sur les choix de verres et de montures, et gérer une boutique d'optique.À la fin de ces deux années, les diplômés sont prêts à exercer en tant qu'opticiens dans divers environnements professionnels, tels que des magasins d'optique, des cliniques ou des hôpitaux. Ce BTS ouvre ainsi la voie à une carrière gratifiante dans le domaine de l'optique.Dans cet article, on vous explique en détail tout ce qu'il faut savoir sur le parcours de formation pour devenir opticien.Conditions d’admission et modalités d’inscription au BTS opticienPour accéder à la formation BTS Opticien-Lunetier, les candidats doivent soumettre leurs vœux d'admission sur la plateforme Parcoursup. L'entrée est sélective et repose sur l'examen du dossier scolaire des candidats.Les candidats doivent être titulaires d'un baccalauréat général ou d'un baccalauréat professionnel en optique lunetterie. Les titulaires d'un baccalauréat technologique STL (sciences et technologies de laboratoire) avec un enseignement spécifique en sciences physiques et chimiques en laboratoire sont également éligibles.Des reconversions professionnelles sont possibles pour les titulaires de BTS dans des secteurs non scientifiques, mais cela peut nécessiter un an de préparation supplémentaire.Le déroulement de la formation en vue de devenir opticienLa formation BTS Opticien-Lunetier dure deux ans et offre un programme équilibré entre enseignement théorique et pratique.La partie théorique couvre des sujets liés à l'optométrie, notamment l'optique géométrique et physique, la physiologie de la vision, et la réfraction. Les étudiants apprennent également à connaître les différents types de verres et de montures, ainsi que les techniques de mesure et d'ajustement de la vision.En plus des cours théoriques, les étudiants participent à des stages pratiques, qui leur permettent d'acquérir une expérience concrète dans le domaine de l'optique. Ces stages, qui durent généralement six semaines, se déroulent dans des magasins d'optique ou des établissements de santé, offrant aux étudiants l'opportunité d'appliquer leurs compétences et de se familiariser avec le travail d'opticien sur le terrain.Cette combinaison de formation théorique et pratique prépare les étudiants à une carrière réussie en tant qu'opticiens-lunetiers.Acquisition des compétences BTS optiqueLe BTS Opticien-Lunetier offre aux étudiants un large éventail de compétences pour exercer le métier d'opticien-lunetier avec succès. Voici quelques-unes des compétences que les étudiants acquièrent au cours de leur formation :Connaissance de l'optique : Les étudiants apprennent les principes de l'optique géométrique et physique, ainsi que la science derrière la réfraction, les verres et les instruments optiques.Expertise en optométrie : Les étudiants acquièrent des compétences pour effectuer des examens de la vue, évaluer l'acuité visuelle et déterminer les corrections optiques nécessaires.Connaissance des produits optiques : Les étudiants se familiarisent avec les différents types de verres, de montures et de lentilles de contact disponibles sur le marché, ainsi qu'avec leurs propriétés spécifiques.Conseil aux clients: Les étudiants développent des compétences en communication et en relation client pour aider les personnes à choisir les montures et les verres adaptés à leurs besoins et à leur style de vie.Techniques de montage et d'ajustement : Les étudiants apprennent à monter, ajuster et réparer les montures et les verres de manière précise et professionnelle.Gestion d'un magasin d'optique : La formation inclut des compétences en gestion d'entreprise, y compris la gestion de stocks, la comptabilité et le service à la clientèle.Connaissance de la santé oculaire : Les étudiants apprennent à identifier les signes de problèmes oculaires potentiels et à orienter les clients vers des professionnels de la santé oculaire si nécessaire.Ces compétences permettent aux diplômés de travailler efficacement dans des magasins d'optique, des cliniques, ou même de gérer leur propre boutique.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir psychologue
Devenir psychologueLe parcours pour devenir psychologue commence généralement par une licence. Les étudiants découvrent des domaines tels que la psychologie du développement, la psychologie sociale, statistiques, biologie et la méthodologie de la recherche. Ensuite, ils poursuivent généralement leur parcours universitaire avec un master, leur permettant de se spécialiser dans des branches comme la psychologie clinique, sociale ou la neuropsychologie. Cette formation avancée allie cours théoriques et stages pratiques, offrant aux étudiants une expérience concrète dans le milieu professionnel. Cet article explore les études nécessaires pour devenir psychologue, des étapes de formation aux différentes spécialisations possibles, afin de vous guider dans votre parcours académique et professionnel.Accès et inscription aux parcours licence de psychologieLes conditions d'admission pour intégrer un parcours de licence en psychologie sont accessibles à tous les titulaires du baccalauréat, quel que soit le type de bac obtenu. Les candidats doivent exprimer leurs vœux d'orientation sur la plateforme Parcoursup et soumettre leur dossier pour examen par les universités souhaitées.L'accès à la licence se fait sur étude du dossier, qui comprend notamment les résultats scolaires obtenus au cours des années précédentes, ainsi que la lettre de motivation et éventuellement d'autres documents demandés par les établissements.Pour maximiser leurs chances d'admission, il est préférable que les candidats s'inscrivent dans plusieurs universités offrant des programmes de psychologie. Cette stratégie peut augmenter les possibilités d'obtenir une place dans un programme adapté à leurs aspirations et à leur profil académique.Licence de psychologieLa licence de psychologie s'étend sur trois ans, comme pour toutes les autres licences universitaires. Durant cette période, les étudiants suivent des cours couvrant un large éventail de thèmes, aussi bien dans les matières scientifiques que dans les sciences humaines. Ils découvrent les concepts clés de la psychologie, notamment ses différentes branches : la psychologie clinique, la psychologie sociale, la psychologie du développement et les neurosciences.Cette formation générale offre aux étudiants une base solide et leur permet de choisir une spécialisation en master selon leurs intérêts. En fin de licence, ils auront l'opportunité de sélectionner la filière qui les attire le plus.En outre, de nombreuses universités proposent des parcours pluridisciplinaires, alliant la psychologie à d'autres domaines tels que l'éducation, la criminologie ou la communication. Ces parcours permettent aux étudiants d'explorer d'autres voies professionnelles et de diversifier leurs perspectives de carrière, que ce soit dans ou en dehors du domaine de la psychologie.La licence de psychologie est principalement composée de cours théoriques, dispensés sous forme de cours magistraux. Contrairement aux études de master, les stages ne sont pas requis à ce niveau. Cependant, en troisième année, certains parcours exigent que les étudiants réalisent une petite étude, souvent sous la forme d'un questionnaire, d'une étude de cas ou d'un autre type de projet de recherche. Ces travaux permettent aux étudiants de mettre en pratique les concepts étudiés en cours, leur donnant ainsi un avant-goût des méthodes de recherche en psychologie et les préparant pour les exigences des études de master ou de leur future carrière professionnelle.À la fin de la troisième année, les étudiants obtiennent une licence en psychologie. Ils peuvent décider d'entrer directement sur le marché du travail ou de poursuivre leurs études en master de psychologie pour se spécialiser davantage. Attention: le niveau licence ne permet pas d'exercer en tant que psychologue!Master de psychologieL'accès en master de psychologie nécessite l'obtention d'une licence en psychologie. L'admission se fait principalement sur la base des résultats obtenus au cours de la licence, et peut également inclure d'autres critères comme une lettre de motivation ou des recommandations.L'accès aux programmes de master en psychologie est très compétitif, car de nombreux étudiants choisissent de poursuivre leurs études dans ce domaine après avoir obtenu leur licence. Par conséquent, détenir une licence en psychologie ne garantit pas automatiquement une place dans un programme de master.Il est donc conseillé aux étudiants de postuler dans plusieurs universités pour maximiser leurs chances d'admission. Cette approche augmente la probabilité de trouver une place dans un programme qui correspond à leurs intérêts et objectifs professionnels. Les étudiants doivent bien préparer leurs candidatures et fournir des dossiers solides pour se démarquer parmi les nombreux postulants.Durant le master de psychologie, les étudiants se spécialisent dans le domaine qui les intéresse le plus, qu'il s'agisse de psychologie clinique, de psychologie de l'éducation, de psychologie sociale, de psychologie du développement ou de neurosciences.Contenu de la formation de master en psychologieLes thèmes abordés varient selon la filière choisie :Psychologie clinique : Les étudiants approfondissent leur connaissance des troubles mentaux et des méthodes d'évaluation et d'intervention thérapeutiques.Psychologie de l'éducation : Les cours portent sur les processus d'apprentissage, les méthodes d'enseignement et les besoins éducatifs particuliers des enfants et adolescents.Psychologie sociale : Les étudiants étudient les interactions humaines et les comportements de groupe, ainsi que les influences sociales sur l'individu.Psychologie du développement : Cette spécialisation explore les changements cognitifs, émotionnels et sociaux à travers les différentes étapes de la vie, de l'enfance à la vieillesse.Neurosciences : Les étudiants se concentrent sur les bases biologiques des comportements et des processus mentaux, y compris le fonctionnement du cerveau et du système nerveux.Chaque filière propose des cours et des projets de recherche adaptés à la spécialisation choisie, permettant aux étudiants de développer des compétences avancées et une expertise dans leur domaine d'intérêt. Cette spécialisation prépare les étudiants à des carrières spécifiques en psychologie, que ce soit dans la recherche, la pratique clinique ou d'autres domaines professionnels.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir aide soignant
Parcours pour devenir aide-soignant Bienvenue dans cet article dédié aux études d'aide-soignant. Si vous envisagez de devenir aide-soignant ou si vous êtes simplement curieux de connaître les étapes nécessaires pour exercer ce métier, vous êtes au bon endroit. Nous explorerons les différentes étapes de formation et les compétences requises pour devenir aide-soignant. Que vous soyez passionné par le domaine médical ou que vous recherchiez une opportunité de contribuer à la société en aidant les autres, suivez-nous pour découvrir le parcours pour devenir aide-soignant.Condition d'admission aux études d’aide soignantLa première étape pour devenir aide-soignant est de passer le concours d'entrée à la formation diplôme d’état d’aide-soignant (DEAS). Ce concours exige une préparation, car il évalue une variété de compétences et de connaissances. Les épreuves écrites d'admissibilité sont conçues pour évaluer la culture générale de l'élève dans le domaine sanitaire et social, ainsi que ses connaissances en biologie et ses compétences mathématiques. Ces épreuves sont suivies d'un oral d'admission qui permet aux candidats de démontrer leur compréhension du secteur sanitaire et social. L'accès à la formation se fait sur dossier et entretien. Cela permet aux candidats de mettre en avant leur motivation et leur aptitude à exercer le métier d'aide-soignant. Le concours d'entrée à la formation DEAS ne requiert aucun prérequis en termes de diplômes. Cette opportunité est ouverte à tous, quelle que soit leur formation antérieure. A noter que les détenteurs du baccalauréat ou d'un diplôme équivalent, ainsi que ceux ayant suivi une formation dans le secteur sanitaire ou social au niveau CAP, en sont exemptés. De même, les étudiants ayant entrepris une première année d'études en soins infirmiers mais n'ayant pas été admis en deuxième année. Les titulaires d'un diplôme étranger permettant l'accès aux études universitaires dans leur pays d'origine peuvent également être dispensés du concours. Une autre condition d'admission est l'âge du candidat, qui doit être d'au moins 17 ans à la date de début de la formation.L'obtention du DEAS peut également se faire par le biais de la validation des acquis de l'expérience (VAE), à condition que le candidat puisse justifier d'au moins trois années d'expérience professionnelle dans le domaine. Ce dispositif permet à ceux qui ont acquis des compétences par le biais de leur pratique professionnelle de faire reconnaître officiellement leurs acquis, même s'ils n'ont pas suivi de formation initiale.La formation pour devenir aide-soignantLa formation complète pour devenir aide-soignant s'étend sur une période de 44 semaines. Elle comprend à la fois des cours théoriques et pratiques à l'intérieur des instituts de formation ainsi que des stages obligatoires. Les stages sont réalisés dans des milieux professionnels comme des cliniques médicales ou différents services hospitaliers. Au total, 22 semaines de théorie et 22 semaines de stages sont requises pour obtenir son diplôme. Dispensée dans un centre de formation rattaché à un hôpital, elle permet d'obtenir le diplôme d'État d'aide-soignant (DEAS) de niveau V. Le niveau d'étude atteint est équivalent au CAP.Il existe en plus du parcours normal, un cursus partiel. Celui-ci s’adresse aux élèves titulaires par exemple d’un diplôme d’état d’ambulancier ou du diplôme d'état d’accompagnant éducatif et social. Ceux-ci sont alors dispensés de certains modules.Contenu de la formation d’aide soignantLa partie théorique comprend généralement 5 blocs incluant différentes compétences. Elle couvre un large éventail de sujets, comprenant l'accompagnement quotidien des patients, l'évaluation de l'état clinique, la communication, le respect des règles d'hygiène et de propreté, ainsi que la fourniture de soins appropriés…La partie clinique intervient généralement à la fin de la formation théorique. Elle comprend généralement quatre périodes de stages, d'une durée variant de cinq jours à une semaine chacune. Pendant ces périodes de stages, les élèves ont l'obligation d'acquérir de l'expérience auprès de personnes en situation de handicap et de personnes âgées. Cela leur permet de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises et de développer leurs compétences cliniques dans un environnement réel de soins de santé.Perspectives d'évolution après des études d’aide-soignantLes aides-soignants désireux de poursuivre leurs études ont la possibilité d'entreprendre des formations dans le secteur paramédical. Par exemple, de nombreux aides-soignants décident, après quelques années de pratique, de postuler dans des écoles d'infirmiers. D'autres choisissent de se reconvertir dans l’assistance médicale. Ou encore de specialiser dans l’accompagnement éducatif et social.En poursuivant des études par delà leur propre formation, les aides soignant peuvent élargir leurs compétences et leurs responsabilités professionnelles, tout en accédant à de nouvelles opportunités de carrière dans le domaine des soins de santé.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir infirmier
Le parcours pour devenir infirmierLe métier d'infirmier attire de nombreuses personnes passionnées par le soin aux autres et l'engagement dans le domaine de la santé. Le Diplôme d'État d'Infirmier (DEI) est la voie d'accès standard pour devenir infirmier en France. La formation, d'une durée de trois ans, est équivalente à un niveau licence. Elle couvre à la fois des cours théoriques et des stages pratiques dans divers milieux cliniques.Dans cet article, nous vous présentons tout ce qu'il faut savoir sur les études pour devenir infirmier : du contenu des cours aux exigences des stages en passant par les compétences et les connaissances acquises au cours de ces trois années de formation.Inscription à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI)Pour devenir infirmier, la première étape est d'être admis dans un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI). Pour les nouveaux bacheliers, l'accès à un IFSI se fait principalement via la plateforme Parcoursup, où les candidats soumettent leur dossier de candidature. Le processus de sélection se base sur différents critères, notamment les résultats scolaires, la motivation du candidat, et parfois une expérience dans le domaine de la santé. En revanche, les personnes souhaitant se reconvertir professionnellement et devenir infirmiers, l'accès à un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) nécessite de passer un concours. Celui-ci comprend une épreuve écrite et une épreuve orale.Pour intégrer les études de soins infirmiers, il est également nécessaire de fournir des certificats médicaux attestant de la bonne santé du candidat. Ces certificats garantissent que l'étudiant est apte à suivre la formation et à exercer le métier d'infirmier.Comment se déroule la formation pour devenir infirmier ?La formation pour devenir infirmier dure trois ans et s'articule autour de deux composantes principales : une partie théorique et une partie pratique en milieu médical.La partie théorique inclut des cours, des travaux pratiques, et des travaux personnels guidés, pour un total de 2 100 heures. Ces cours couvrent un large éventail de sujets, allant de la biologie et de la physiologie humaines aux sciences infirmières, en passant par l'éthique et la législation liées au domaine de la santé. Les travaux pratiques permettent aux étudiants d'appliquer leurs connaissances dans des situations simulées, tandis que les travaux personnels guidés offrent l'opportunité d'approfondir certains sujets en collaboration avec les formateurs.De l'autre côté, la partie clinique comprend également 2 100 heures d'expérience pratique dans divers milieux médicaux, tels que les hôpitaux, les centres de soins, ou encore les établissements médico-sociaux. Au cours de ces stages, les étudiants mettent en pratique les compétences et les connaissances acquises pendant la partie théorique, sous la supervision de professionnels expérimentés. Cette expérience leur permet de se familiariser avec les réalités du terrain et de se préparer à exercer le métier d'infirmier de manière autonome à l'issue de leur formation.Première année du parcours académique pour devenir infirmierLa première année de la formation pour devenir infirmier se compose de deux semestres, chacun comprenant 15 semaines de stage et 25 semaines de cours magistraux. Les étudiants explorent une grande diversité de thèmes pour poser les bases de leurs futures compétences professionnelles.Durant le premier semestre, les étudiants suivent des cours de psychologie, de sociologie et d'anthropologie pour comprendre les aspects humains et sociaux du soin. Ils étudient également la biologie fondamentale pour acquérir les connaissances nécessaires sur le corps humain et son fonctionnement.Au deuxième semestre, l'accent est mis sur le développement des compétences infirmières. Les étudiants abordent des sujets tels que le raisonnement et la démarche clinique infirmière, qui les préparent à évaluer et à répondre aux besoins des patients. Ils étudient également la conception de projets de soins infirmiers et se familiarisent avec les soins infirmiers et la gestion des risques, des thèmes essentiels pour la pratique professionnelle.Les 15 semaines de stage tout au long de l'année permettent aux étudiants d'appliquer ce qu'ils apprennent en classe dans des contextes cliniques réels, leur offrant une expérience précieuse pour leur future carrière.Deuxième année du cursus universitaire en infirmerieComme en première année, la deuxième année de la formation pour devenir infirmier se compose de deux semestres. Elle est organisée en 20 semaines de cours magistraux et 20 semaines de stage clinique, offrant ainsi un équilibre entre l'apprentissage théorique et la pratique professionnelle.Au troisième semestre, les étudiants développent des compétences avancées telles que concevoir et conduire un projet de soins infirmiers. Cela comprend l'évaluation des besoins des patients, l'élaboration de plans de soins personnalisés et la coordination avec d'autres professionnels de santé. Les étudiants apprennent également à communiquer et à établir des relations de confiance avec les patients et les collègues dans un contexte de soins.Au quatrième semestre, l'accent est mis sur l'initiation et la mise en œuvre de soins éducatifs et préventifs. Les étudiants apprennent à informer les patients et à promouvoir des pratiques de santé préventives. Ils acquièrent également des compétences pour informer et former des professionnels de santé, ainsi que pour encadrer les personnes en formation. Ces compétences sont essentielles pour aider à promouvoir la santé et à éduquer les patients et leurs familles.Troisième année d'étude à l’IFSILa troisième et dernière année de la formation pour devenir infirmier se compose de 25 semaines de stage et de 15 semaines de cours, réparties entre les semestres cinq et six. Cette année est cruciale pour préparer les étudiants à entrer sur le marché du travail en tant qu'infirmiers qualifiés.Le cinquième semestre se concentre sur la mise en œuvre des thérapeutiques et la coordination des soins. Les étudiants apprennent à administrer et à gérer différents types de traitements, à surveiller l'évolution des patients, et à coordonner les soins avec d'autres professionnels de santé. Ils développent également des compétences en planification et gestion des soins, indispensables pour fournir des soins de qualité aux patients.Au cours du sixième et dernier semestre, les élèves se forment à l'analyse de la qualité et au traitement des données scientifiques et professionnelles. Ils apprennent à évaluer les pratiques de soins, à utiliser les données pour améliorer la qualité des soins, et à prendre des décisions éclairées basées sur les preuves. Cette formation est essentielle pour les préparer à contribuer à l'amélioration continue des pratiques infirmières tout au long de leur carrière.Ainsi, la dernière année de formation prépare les étudiants à exercer en toute autonomie, en mettant l'accent sur l'application pratique des compétences acquises et sur la réflexion critique pour assurer une prestation de soins optimale et fondée sur des données probantes.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir pharmacien
Devenir pharmacienDevenir pharmacien nécessite un long parcours académique, pouvant s'étendre jusqu'à 10 ans. Cette formation approfondie prépare les étudiants à devenir des professionnels qualifiés dans la gestion des médicaments, le conseil aux patients et la collaboration avec d'autres acteurs du secteur de la santé. Les études pour devenir pharmacien couvrent une variété de disciplines, allant de la biologie et la chimie à la pharmacologie et à la gestion d'entreprise.Dans cet article, nous vous présentons tout ce que vous devez savoir sur le cursus pour devenir pharmacien. Vous découvrirez les différentes étapes des études, les spécialisations possibles ainsi que les compétences pratiques et théoriques nécessaires en vue de l'obtention du diplôme d'état de pharmacie.Les études de pharmaciePremière année du cursus académique en pharmacieLe parcours menant à la spécialisation en pharmacie commence par le programme "Parcours d'accès spécifique santé" (PASS), qui a remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Ce programme offre une formation complète en santé, tout en permettant aux étudiants de choisir une discipline particulière d'intérêt. En plus des cours de sciences médicales et pharmaceutiques, les étudiants bénéficient d'une approche multidisciplinaire qui enrichit leur expérience académique.Pour accéder aux études en pharmacie, les étudiants doivent exceller dans le PASS, en particulier dans les modules liés à la spécialité. Ceux qui ne sont pas admis dans les cursus de santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un domaine disciplinaire connexe, élargissant ainsi leurs horizons et leurs possibilités d'orientation académique.Une autre voie pour les aspirants pharmaciens est le parcours "Licence avec accès santé" (LAS). Ce parcours permet aux étudiants de poursuivre une licence dans une discipline de leur choix tout en intégrant des cours de santé. À la fin de la première année de licence, les étudiants peuvent postuler pour les études de santé, sous réserve de réussir les examens requis.Le parcours LAS constitue une alternative flexible au PASS, offrant davantage d'options dans le choix de la formation initiale tout en conservant l'accès aux études pharmaceutiques. Les étudiants qui ne sont pas acceptés dans les filières de santé après le LAS peuvent continuer leur cursus dans leur domaine de licence, élargissant ainsi leurs perspectives professionnelles et compétences.Conditions d'accès en deuxième année de pharmacieL'accès à la deuxième année des études de pharmacie dépend des résultats obtenus lors de la première année du programme PASS ou LAS. Cet accès est également influencé par le nombre de places disponibles dans les universités, fixé chaque année en fonction des besoins en pharmaciens au niveau national et régional. Les étudiants sont classés selon leurs résultats académiques, et seuls les mieux classés peuvent continuer leur parcours dans les études de santé.Pour être admis en deuxième année en vue de poursuivre des études de pharmacie, les étudiants doivent avoir obtenu une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir besoin de passer des examens de rattrapage. Les étudiants les mieux classés sont admis directement, bien que le seuil d'admission puisse varier d'une université à l'autre. Les autres étudiants doivent réussir un entretien oral d'admission pour accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année de pharmacieAprès avoir terminé la première année du programme d'études de santé, les étudiants qui se dirigent vers des études de pharmacie poursuivent avec deux années précliniques. Durant cette période, ils approfondissent leurs connaissances dans des disciplines clés telles que la chimie, la biochimie, la biologie, et d'autres sciences fondamentales pour la pharmacie.Les deux années précliniques incluent également des stages pratiques en milieu hospitalier ou dans d'autres environnements cliniques ou des officines, permettant aux étudiants de mettre en pratique leurs acquis théoriques tout en s'imprégnant de l'environnement professionnel. Ces stages offrent une première expérience concrète, permettant aux étudiants de travailler aux côtés de professionnels expérimentés et d'interagir avec des patients.Au cours de cette phase de formation, les étudiants explorent également d'autres domaines médicaux qui peuvent avoir un impact sur leur future pratique pharmaceutique. Ils acquièrent ainsi une compréhension globale du secteur de la santé, ce qui les aide à mieux s'orienter dans leur carrière et à choisir les spécialisations qui les intéressent pour les années à venir.À la fin de la troisième année, les étudiants décrochent le DFGSP (Diplôme de Formation Générale en Sciences Pharmaceutiques), qui équivaut à un niveau licence.Quatrième et cinquième année de pharmaciePendant le deuxième cycle, qui couvre la quatrième et la cinquième année d'études, les étudiants en pharmacie approfondissent les connaissances acquises lors du premier cycle en se concentrant sur des thèmes spécifiques liés aux traitements, aux médicaments et à leur gestion. Au cours de la seconde moitié de la quatrième année, les étudiants choisissent leur filière pour se spécialiser. En officine, s'ils souhaitent se diriger vers la pratique en pharmacie d'officine, dans l’industrie pharmaceutique ou cosmétique pour une carrière dans ces secteurs, ou encore l'internat pour se spécialiser en pharmacie hospitalière ou en biologie médicale.Ils participent également à des stages pratiques dans le domaine qu'ils ont choisi, que ce soit en officine, dans l'industrie ou en milieu hospitalier. Les étudiants qui optent pour l'internat doivent passer un concours à la fin de la cinquième année.À l'issue de ce deuxième cycle, les étudiants obtiennent le DFASP (Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Pharmaceutiques), équivalent au grade de master. Troisième cycle : Sixième année ou internat Parcours d’un anLe troisième cycle des études de pharmacie dépend du choix de spécialisation effectué par les étudiants lors de la quatrième année de leur formation. Ceux qui choisissent la filière de la pharmacie d'officine ou une spécialisation en industrie pharmaceutique continuent avec une dernière année d'études. Pendant cette année, ils consolident leurs compétences et se préparent à entrer dans le monde professionnel.À la fin de cette année supplémentaire, les étudiants doivent soutenir une thèse d'exercice, qui démontre leur expertise dans leur domaine de spécialisation et leur capacité à appliquer les connaissances acquises tout au long de leur parcours. Une fois la thèse soutenue avec succès, ils obtiennent le diplôme d'État de docteur en pharmacie, qui leur permet de pratiquer en toute légalité dans leur domaine respectif.Internat en vue de l’obtention du DES pharmacieLes étudiants qui réussissent le concours de fin de cinquième année pour les parcours de pharmacie hospitalière ou de biologie médicale entament un internat de trois ans. Cette période leur offre une formation intensive, incluant des cours spécialisés et des stages en milieu hospitalier. Ces stages leur permettent d'acquérir une expérience pratique en travaillant aux côtés de professionnels expérimentés.À la fin de la troisième année d'internat, les étudiants doivent présenter un mémoire pour obtenir le DES (Diplôme d'études spécialisées).