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Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir cardiologue
Comment devient-on cardiologue ?Devenir cardiologue requiert un parcours académique exigeant et approfondi, incluant une formation en médecine générale, suivie d'une spécialisation en cardiologie. Les étudiants en cardiologie doivent développer des compétences techniques avancées, une compréhension détaillée des pathologies cardiovasculaires, et la capacité de gérer les situations d'urgence cardiaque avec sang-froid.Cet article examine les différentes étapes de la formation pour devenir cardiologue, les compétences nécessaires, et les perspectives de carrière dans ce domaine.Le parcours pour devenir cardiologuePremier cycle d'études médicales spécialité cardiologieLe parcours spécifique "accès santé" (PASS) est une voie d'entrée vers les études de cardiologie. Ce programme remplace l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES) et offre aux étudiants une formation pluridisciplinaire, ainsi qu'un enseignement complémentaire dans un domaine disciplinaire de leur choix. Les étudiants suivent des cours de sciences médicales tout en ayant la possibilité d'explorer d'autres domaines, ce qui favorise une approche plus équilibrée de leur formation.Pour accéder aux études de cardiologie, les étudiants doivent réussir le PASS avec des résultats solides, en particulier dans les modules pertinents à leur spécialité. Les étudiants qui ne sont pas admis dans le cursus santé après le PASS peuvent poursuivre leurs études dans le domaine disciplinaire complémentaire, offrant ainsi une alternative en cas d'échec et une diversification de leur formation. Le PASS représente donc une étape clé pour les futurs cardiologues, qui doivent faire preuve de rigueur et d'excellence tout au long de leur parcours académique.En plus du PASS, les étudiants qui aspirent à devenir cardiologue peuvent choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Cette voie permet de suivre une licence dans une discipline de leur choix tout en complétant leur formation par des cours en santé. À la fin de la première année de licence, les étudiants peuvent postuler pour les études de santé, à condition de réussir les examens requis.Le parcours LAS offre une alternative au PASS, donnant plus de souplesse dans le choix de la formation initiale tout en maintenant l'accès aux études médicales. Cela permet aussi de diversifier les compétences et les connaissances, ce qui peut être un atout dans la future pratique médicale. Les étudiants non admis dans les filières de santé après le LAS peuvent poursuivre leur cursus dans leur discipline de licence, élargissant ainsi leurs options professionnelles.Accès en deuxième année de cardiologieLe passage en deuxième année, et donc l'admission dans les filières de médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie (MMOPK), dépend des résultats obtenus pendant la première année (PASS ou LAS). De plus, l'admission est conditionnée par le nombre de places disponibles dans les universités. Chaque année, les universités fixent un nombre limité de places pour les filières MMOPK, en fonction des besoins nationaux et régionaux en professionnels de santé. Les étudiants sont classés selon leurs résultats, et seuls les mieux classés sont admis dans les filières de santé.Pour accéder à la deuxième année d'études médicales, les étudiants doivent obtenir une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières de la majeure et de la mineure, sans avoir à passer par les rattrapages. Les meilleurs élèves sont admis directement, mais le seuil d'admission varie d'une université à l'autre. Les étudiants du second groupe doivent passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année académique des futurs cardiologuesAprès la première année d'études, les étudiants poursuivent avec deux années précliniques. Durant cette période, ils approfondissent les fondamentaux de la médecine à travers des cours théoriques et pratiques. Les étudiants acquièrent une connaissance solide des sciences médicales, y compris l'anatomie, la physiologie, la pharmacologie, la pathologie, et d'autres domaines clés.Ces deux années précliniques incluent aussi des stages en milieu hospitalier ou clinique, permettant aux étudiants de commencer à mettre en pratique les concepts appris en classe et de se familiariser avec l'environnement médical. Ces stages offrent une première immersion dans le monde professionnel, avec l'opportunité d'observer et d'interagir avec des patients.À ce stade de leur formation, toutes les spécialités médicales (cardiologie et autres) sont encore étudiées ensemble. Les étudiants reçoivent une formation générale en médecine, leur permettant d'acquérir des compétences de base et de découvrir les différentes spécialités avant de se spécialiser plus tard dans leur parcours académique.Deuxième cycle : l’externat avant de se spécialiser en cardiologieL'externat, qui couvre la période de la 4ème à la 6ème année des études de médecine, est une phase essentielle pour les futurs cardiologues. Pendant ces trois années, les étudiants préparent le DFASM (Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales), les rapprochant de leur objectif de devenir médecins spécialisés. Voici ce que cette phase de la formation médicale implique :Stages cliniques : Les étudiants effectuent des stages dans divers services hospitaliers, acquérant une expérience pratique précieuse aux côtés de médecins expérimentés dans différentes spécialités, y compris la cardiologie.Enseignement théorique : Parallèlement aux stages, les étudiants suivent des cours théoriques couvrant un large éventail de sujets médicaux, consolidant les connaissances acquises lors des premières années d'études.Examens : À partir de 2023, les étudiants passent des examens en début d'année académique. Ces évaluations sont cruciales pour le choix de leur spécialité et leur classement, leur permettant de réévaluer leurs choix de spécialité.Acquisition de compétences cliniques : En fin de 6ème année, les étudiants obtiennent un certificat de compétence clinique, attestant de leur aptitude à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6ème année, trois éléments influent sur le classement des étudiants en médecine et leur choix de spécialité :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN) : Ces épreuves évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS) : Les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20 pour passer ces examens, qui évaluent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation : Il s'agit de l'ensemble des expériences et des connaissances acquises par l'étudiant au cours de ses études.Le classement final détermine la spécialité médicale choisie par les étudiants, comme la cardiologie, ainsi que la ville où ils effectueront leur internat. Cette étape est déterminante pour leur carrière médicale, car elle oriente leur parcours professionnel vers une spécialité médicale précise.L’internat de cardiologieL'internat en cardiologie dure entre 4 et 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Pendant cette période, les internes travaillent à plein temps dans divers services hospitaliers, notamment les unités de soins intensifs, les laboratoires de cathétérisme et les services d'imagerie cardiaque. Ils sont rémunérés pour leur travail.Rotations : Les internes en cardiologie effectuent des rotations tous les 6 mois, changeant de lieu ou de spécialisation au sein de leur domaine. Cela leur permet d'acquérir une expérience diversifiée et de se familiariser avec différents types de pathologies et de techniques de traitement.Préparation de la thèse : En plus de leurs rotations, les internes préparent leur thèse. Cette étape est nécessaire pour obtenir leur diplôme d'État et exercer officiellement en tant que cardiologue.Cette phase de formation offre aux internes une expertise approfondie dans le domaine de la cardiologie, les préparant à une carrière de médecin spécialisé capable de gérer divers cas cliniques et urgences cardiaques.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir dentiste
Comment devient-on dentiste?Devenir dentiste est un parcours professionnel exigeant qui nécessite une formation académique approfondie. Après avoir obtenu le baccalauréat, les aspirants dentistes suivent un cursus universitaire d'environ six ans, qui débouche sur le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire, obligatoire pour exercer la profession. Cette formation allie des cours théoriques à une pratique clinique supervisée, permettant aux étudiants de développer les compétences nécessaires pour prodiguer des soins buccodentaires de qualité.Pour ceux qui souhaitent se spécialiser davantage, par exemple en orthodontie, ou s'engager dans la recherche, des années supplémentaires d'études peuvent être nécessaires, prolongeant le parcours académique jusqu'à huit ou neuf ans. Cette spécialisation offre la possibilité d'approfondir ses connaissances et d'acquérir une expertise précieuse dans des domaines spécifiques de la dentisterie.Cet article explore les étapes essentielles pour devenir dentiste et les différents choix de carrière possibles dans ce domaine.Le parcours pour devenir dentistePremière année d'études dentaires Le chemin vers une carrière en odontologie commence par un programme d'accès spécifique aux études de santé, qui inclut la première année de médecine et d'odontologie, connue sous le nom de PASS (Parcours d'Accès Spécifique Santé), ou de LAS (Licence avec Accès Santé). Ces programmes ont remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Le PASS offre une formation pluridisciplinaire en sciences médicales, permettant aux étudiants d'acquérir des bases solides dans différents domaines de la santé, dont la dentisterie.Pour poursuivre des études en odontologie, les étudiants doivent réussir le PASS avec des résultats solides, notamment dans les matières liées à la dentisterie. Ceux qui ne sont pas admis en odontologie après le PASS peuvent choisir de se réorienter vers un autre domaine disciplinaire, élargissant ainsi leurs options académiques.Les étudiants qui aspirent à devenir dentistes peuvent également choisir le parcours LAS, qui leur permet de suivre une licence dans un domaine de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. Après avoir terminé la première année de licence, ils peuvent postuler aux études dentaires, s'ils réussissent les examens requis.Le parcours LAS offre une alternative plus flexible au PASS, permettant aux étudiants de diversifier leurs connaissances tout en conservant l'option d'accéder à une formation en odontologie. Ceux qui ne sont pas admis en odontologie après le LAS peuvent poursuivre leurs études dans leur domaine de licence, ouvrant d'autres possibilités professionnelles.La première année d'études est cruciale pour les futurs dentistes, nécessitant de la rigueur et de l'excellence tout au long de leur parcours universitaire. C'est le point de départ d'une carrière stimulante et gratifiante en soins dentaires.Deuxième et troisième années des études dentairesAprès la première année d'études de santé, les étudiants qui souhaitent se spécialiser en odontologie poursuivent leur formation avec deux années d'études précliniques. Durant cette période, ils renforcent leurs connaissances grâce à des cours théoriques et pratiques sur divers aspects de l'odontologie, tels que l'anatomie dentaire, la physiologie buccale, la pathologie orale, la pharmacologie, et d'autres disciplines essentielles.Ces deux années précliniques incluent également des stages cliniques où les étudiants acquièrent une expérience pratique en travaillant sous la supervision de dentistes expérimentés. Ces stages permettent aux étudiants d'appliquer les connaissances théoriques acquises en cours et de se familiariser avec les procédures cliniques dentaires. Ils offrent aux étudiants une première immersion dans le monde professionnel, où ils peuvent observer et participer à l'évaluation et au traitement des patients.De plus, les étudiants doivent effectuer un stage aux soins infirmiers à l'hôpital, leur permettant d'acquérir une compréhension plus complète des soins aux patients et de l'ensemble du système de santé. À la fin des trois années d'études, les étudiants obtiennent le DFGSO (diplôme de formation générale en sciences odontologiques), équivalent à un niveau de licence.Quatrième et cinquième année de dentisterieAu cours des quatrième et cinquième années d'études, les étudiants en odontologie continuent à approfondir leurs connaissances théoriques et pratiques. Pendant cette période, ils suivent des cours avancés couvrant des sujets tels que l'orthodontie, la parodontologie, la chirurgie orale, et la prosthodontie. Cela leur permet d'acquérir une compréhension plus poussée des différentes spécialités dentaires.Les étudiants participent galement à des travaux pratiques (TP) pour appliquer les concepts théoriques qu'ils ont appris. Ces TP incluent des exercices sur des modèles, des dissections, et des simulations de procédures dentaires plus complexes. Cela les aide à perfectionner leurs compétences techniques et à se familiariser avec des traitements plus avancés.En plus des travaux pratiques, les étudiants passent environ la moitié de leur temps en stages cliniques dans des hôpitaux ou des cliniques dentaires. Lors de ces stages, ils travaillent sous la supervision de dentistes expérimentés, acquérant une expérience précieuse dans les domaines de leur future pratique professionnelle. Ces stages leur offrent l'opportunité de traiter des cas réels et de développer leur capacité à diagnostiquer et à traiter une variété de problèmes buccodentaires. À la fin de la cinquième année d'études, les étudiants obtiennent le DFASO (diplôme de formation approfondie en sciences odontologiques). Ce diplôme équivaut à un niveau master.Dernière année d'étude ou internat de médecine dentaireSixième année du cursus dentaireLes étudiants en odontologie ont le choix entre deux parcours : un cursus court ou un cursus long. La plupart optent pour le cursus court, qui se compose d'une dernière année d'études axée sur la pratique clinique. Au cours de cette année, les futurs dentistes passent la majeure partie de leur temps en stages, où ils acquièrent une expérience précieuse en traitant des patients sous la supervision de dentistes expérimentés.À l'issue de cette sixième année d'études, les étudiants décrochent le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire (DE), conditionné par la soutenance d'une thèse.internat de médecine dentaireLe cycle long en odontologie, également connu sous le nom d'internat, dure de trois à quatre ans après la cinquième année d'études. Accessible sur concours, ce parcours est une option facultative, offrant un nombre restreint de places. C'est une voie réservée à ceux qui souhaitent se diriger vers une carrière d'enseignant-chercheur ou de praticien hospitalier.Trois spécialisations sont proposées aux internes selon leur classement et leurs aspirations professionnelles. L'orthopédie dento-faciale (orthodontie) dure trois ans et traite de l'alignement des dents et des corrections faciales. La médecine bucco-dentaire, d'une durée de trois ans également, se concentre sur la prévention, le diagnostic et le traitement des affections buccales. Enfin, la chirurgie orale, d'une durée de quatre ans, est partagée avec les étudiants en médecine et met l'accent sur les interventions chirurgicales dans la région buccale.Les internes participent à des stages semestriels et suivent en plus quelques cours théoriques. À la fin de ce parcours, les étudiants obtiennent le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire, ainsi qu'un diplôme d'études spécialisées (DES) dans leur spécialité choisie.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir gastro-entérologue
Comment devient-on gastro-entérologue ?Devenir gastro-entérologue nécessite un parcours d'études exigeant et rigoureux, comprenant une formation approfondie en médecine générale suivie d'une spécialisation en gastro-entérologie. Les futurs spécialistes doivent développer des compétences techniques avancées, une compréhension des maladies du système digestif, et la capacité de gérer des situations cliniques complexes avec sang-froid.Cet article examine les différentes étapes de la formation pour devenir gastro-entérologue, les compétences requises, et les perspectives de carrière.Le parcours pour devenir gastro-entérologuePremière année d'études pour les futurs gastro-entérologuesLe parcours spécifique "accès santé" (PASS) est une voie d'entrée vers les études de santé en France, incluant celles pour devenir gastro-entérologue. Ce programme a remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES) et offre aux étudiants une formation pluridisciplinaire en santé, ainsi qu'un enseignement complémentaire dans un domaine disciplinaire de leur choix. Les étudiants suivent des cours de sciences médicales tout en explorant d'autres domaines, ce qui favorise une approche équilibrée de leur formation.Pour accéder aux études de gastro-entérologie, les étudiants doivent réussir le PASS avec des résultats solides, notamment dans les modules pertinents à leur spécialité. Les étudiants qui ne sont pas admis dans le cursus santé après le PASS peuvent poursuivre leurs études dans le domaine disciplinaire complémentaire, offrant ainsi une alternative en cas d'échec et une diversification de leur formation. Le PASS représente donc une étape clé pour les futurs gastro-entérologues, qui doivent faire preuve de rigueur et d'excellence tout au long de leur parcours académique.En plus du parcours spécifique "accès santé" (PASS), les étudiants aspirant à devenir gastro-entérologue peuvent également choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce parcours permet aux étudiants de suivre une licence dans une discipline de leur choix tout en complétant leur formation par des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, les étudiants peuvent postuler pour les études de santé, sous réserve de réussir les examens requis.Le parcours LAS offre une alternative au PASS, offrant plus de souplesse dans le choix de leur formation initiale tout en maintenant l'accès aux études médicales. Cela permet également de diversifier leurs compétences et leurs connaissances, ce qui peut être un atout dans leur future pratique médicale. Les étudiants qui ne sont pas admis dans les filières de santé après le LAS peuvent poursuivre leur cursus dans leur discipline de licence, élargissant ainsi leurs options professionnelles.Conditions d’admission pour étudier la gastro-entérologieL'admission en deuxième année, dans les filières de médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie (MMOPK), dépend des résultats obtenus pendant la première année (PASS ou LAS). L'admission est également conditionnée par le nombre de places disponibles dans les universités. Chaque année, les universités fixent un nombre limité de places pour les filières MMOPK, en fonction des besoins nationaux et régionaux en professionnels de santé. Les étudiants sont classés selon leurs résultats, et seuls les mieux classés sont admis dans les filières de santé.Pour accéder à la deuxième année d'études en vue d'une spécialisation en gastro-entérologie, les étudiants doivent obtenir une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières de la majeure et de la mineure, sans avoir besoin de passer par les rattrapages. Les meilleurs élèves sont admis directement, mais le seuil d'admission pour faire partie de ce "premier groupe" varie d'une université à l'autre. Les étudiants du second groupe doivent passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année de médecine spécialité gastro-entérologieAprès la première année d'études dans le cadre du parcours d'accès aux filières de santé, les étudiants désireux de se spécialiser en gastro-entérologie poursuivent avec deux années précliniques. Pendant cette période, ils approfondissent les bases de la médecine à travers des cours théoriques et pratiques. Ils acquièrent des connaissances solides dans divers domaines médicaux tels que l'anatomie, la physiologie, la pharmacologie, la pathologie, et d'autres sujets essentiels.Ces deux années précliniques incluent également des stages en milieu hospitalier ou clinique, notamment dans les services gastro-intestinaux. Ces stages permettent aux étudiants de commencer à mettre en pratique les concepts appris en classe et de se familiariser avec l'environnement médical. Ils offrent également une première immersion dans le monde professionnel, avec l'opportunité d'observer et d'interagir avec des patients.À ce stade de leur formation, toutes les spécialités médicales (gastro-entérologie et autres) sont étudiées ensemble. Les étudiants reçoivent une formation générale en médecine qui leur permet d'acquérir des compétences de base et de découvrir les différentes spécialités avant de choisir leur domaine de spécialisation plus tard dans leur parcours académique.Deuxième cycle : l’externat avant de se spécialiser en gastro-entérologieL'externat, qui s'étend de la 4ème à la 6ème année des études de médecine, est une étape cruciale dans la formation des futurs gastro-entérologues. Pendant ces trois années, les étudiants préparent le DFASM (Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales), les rapprochant de leur objectif de devenir médecins. Voici les éléments clés de cette phase de formation médicale :Stages cliniques : Les étudiants effectuent des stages dans divers services hospitaliers, acquérant une expérience précieuse en travaillant aux côtés de médecins expérimentés dans différentes spécialités médicales.Enseignement théorique : Les étudiants poursuivent leurs cours parallèlement à leurs stages, couvrant un large éventail de sujets médicaux et renforçant les connaissances acquises au cours des premières années d'études.Examens : Depuis la rentrée 2023, les étudiants passent des examens en début d'année, cruciaux pour le choix de leur spécialité et leur classement. Les étudiants peuvent réévaluer leurs choix de spécialité à ce moment.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6ème année, les étudiants obtiennent un certificat de compétence clinique, attestant de leur capacité à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6ème année, trois éléments déterminent le classement des étudiants en médecine et leur spécialité :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN) : Elles évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS) : Les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20 pour passer ces examens, qui évaluent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation : Il englobe l'ensemble des expériences et des connaissances acquises par l'étudiant durant ses études.Le classement final permet aux étudiants de choisir leur spécialité en gastro-entérologie, ainsi que la ville où ils effectueront leur internat. Cette étape est cruciale pour leur future carrière médicale, car elle oriente leur parcours professionnel vers une spécialité médicale spécifique.L'internat de gastro-entérologieL'internat en gastro-entérologie dure entre 4 et 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Pendant cette période, les internes travaillent à plein temps dans divers services hospitaliers tels que les services de gastro-entérologie, les unités d'endoscopie et les laboratoires d'hépato-gastro-entérologie. Ils sont rémunérés pour leur travail.Rotations : Les internes effectuent des rotations tous les 6 mois, changeant d'établissement ou de spécialisation au sein du domaine de la gastro-entérologie. Cela leur permet d'acquérir une expérience variée et de se familiariser avec différents types de procédures et de pratiques.Préparation de la thèse : En parallèle de leurs rotations, les internes préparent leur thèse, nécessaire pour obtenir leur diplôme d'État et pouvoir exercer en tant que gastro-entérologue.Cette phase de formation offre aux internes une expertise approfondie dans le domaine de la gastro-entérologie, les préparant à une carrière de médecin spécialisé capable de gérer divers cas cliniques et situations complexes.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir manipulateur radio
Cursus académique pour devenir manipulateur radioDevenir manipulateur radio est une carrière stimulante pour ceux qui veulent s'engager dans le domaine de la santé. Pour accéder à cette profession, une formation de trois ans est nécessaire. Deux voies sont possibles : le Diplôme d'État (DE) de manipulateur en électroradiologie médicale ou le Diplôme de Technicien Supérieur (DTS) en imagerie médicale et radiologie thérapeutique. Ces diplômes sont équivalents à un niveau licence.Dans cet article, nous vous expliquerons les détails de ces deux formations, les compétences acquises et les perspectives professionnelles qu'elles offrent.Conditions d’admission à la formation de manipulateur radioPour être accepté dans le Diplôme d'État (DE) de manipulateur en électroradiologie médicale ou dans le Diplôme de Technicien Supérieur (DTS) en imagerie médicale et radiologie thérapeutique, les candidats doivent remplir certaines conditions de formation initiale.Les candidats doivent être titulaires du baccalauréat général, notamment avec une spécialité scientifique telle que la physique, la chimie, ou les mathématiques, ou d'un baccalauréat professionnel en spécialité Sciences et Technologies de Laboratoire (STL). Ces filières offrent une base solide en sciences, nécessaire pour suivre avec succès les études de manipulateur radio.Le bac pro en spécialité Science et Technologie de Laboratoire est particulièrement pertinent pour cette formation, car il fournit des connaissances et des compétences pratiques qui sont directement applicables aux études de manipulateur radio. Les étudiants ayant suivi cette voie sont souvent bien préparés aux exigences des cours et stages.Inscription à la formation de manipulateur radio médicalPour accéder à la formation de manipulateur radio, il existe deux voies. La première consiste à faire des vœux d'admission sur la plateforme Parcoursup. L'entrée est sélective et basée sur l'examen du dossier scolaire des candidats.La seconde possibilité est de suivre une première année dans un cursus de Licence Accès Santé (LAS) ou de Parcours d'Accès Spécifique Santé (PASS). Ces voies permettent d'intégrer les études de manipulateur radio en offrant un accès plus progressif et diversifié à la formation. Les étudiants qui optent pour ces parcours suivent des enseignements orientés vers les sciences de la santé, ce qui peut faciliter leur transition vers les études spécialisées de manipulateur radio.Parcours du diplôme d'état (DEMEM) de manipulateur en électroradiologie médicaleLes études en vue de l'obtention du Diplôme d'État (DE) de manipulateur en électroradiologie médicale s'étalent sur trois années d'études, soit six semestres. Le diplôme est structuré selon le système des crédits européens (ECTS), totalisant 180 crédits, et confère à son détenteur le grade de licence.La formation combine des enseignements théoriques et pratiques pour garantir une préparation complète aux différentes responsabilités du métier. Les cours magistraux couvrent les sujets de base tels que l'anatomie, la physiologie, la radioprotection, et les techniques d'imagerie médicale. Ces enseignements sont complétés par des travaux pratiques qui permettent aux étudiants d'acquérir une expérience précieuse dans l'utilisation des équipements médicaux.En parallèle, les étudiants suivent des stages cliniques dans des établissements de santé pour mettre en pratique leurs connaissances et développer leurs compétences professionnelles. Ces stages sont essentiels pour se familiariser avec les réalités du travail en milieu hospitalier et pour renforcer l'approche centrée sur le patient.En somme, la formation de manipulateur en électroradiologie médicale offre une préparation équilibrée entre théorie et pratique, permettant aux étudiants d'acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans ce domaine dynamique et en constante évolution.Diplôme de technicien supérieur (DTS) spécialité manipulateur en électroradiologie médicaleLe Diplôme de Technicien Supérieur (DTS) en imagerie médicale et radiologie thérapeutique apporte les mêmes compétences que le Diplôme d'État (DE) de manipulateur en électroradiologie médicale. Les deux parcours de formation sont très similaires en termes de contenu et de structure.Tout comme le DE, le DTS est une formation de trois ans, répartie en six semestres. Elle est également basée sur le système des crédits européens (ECTS), totalisant 180 crédits et conférant le grade de licence à l'issue de la formation.Les cours et les stages proposés dans le cadre du DTS sont équivalents à ceux du DE, offrant ainsi une formation complète en imagerie médicale, radioprotection, et utilisation des équipements médicaux. Les étudiants suivent des cours magistraux, des travaux pratiques, ainsi que des stages cliniques pour acquérir les compétences professionnelles nécessaires.Les diplômés des deux filières ont accès aux mêmes opportunités de carrière dans les établissements de santé, tels que les hôpitaux, les cliniques, et les centres d'imagerie médicale. Ils peuvent exercer le métier de manipulateur radio et participer activement au diagnostic et au traitement des patients.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir pédiatre
Études pour devenir pédiatrePour devenir pédiatre, il faut suivre un parcours d'études exigeant et rigoureux, incluant une formation approfondie en médecine générale puis une spécialisation en pédiatrie. Les futurs pédiatres doivent développer des compétences techniques avancées, une compréhension approfondie des besoins spécifiques des enfants, et la capacité de gérer des situations cliniques complexes avec assurance.Cet article explore les différentes étapes de la formation pour devenir pédiatre, les compétences nécessaires, ainsi que les perspectives de carrière dans ce domaine.Études de médecine pédiatriquePremière année d'études médicales pour devenir pédiatreLe programme spécifique "accès santé" (PASS) est le point d'entrée vers les études de santé en France, y compris celles nécessaires pour devenir pédiatre. Ce programme a remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES) et offre aux étudiants une formation complète en santé, combinée à un enseignement supplémentaire dans un domaine disciplinaire de leur choix. Les étudiants suivent des cours de sciences médicales et explorent d'autres domaines, favorisant ainsi une approche équilibrée de leur formation.Pour accéder aux études de pédiatrie, les étudiants doivent réussir le PASS avec de bons résultats, en particulier dans les modules pertinents à leur spécialité. Ceux qui ne sont pas admis dans le cursus santé après le PASS peuvent poursuivre leurs études dans le domaine disciplinaire complémentaire, offrant une alternative en cas d'échec et élargissant leur formation. Le PASS est donc une étape clé pour les futurs pédiatres, exigeant rigueur et excellence tout au long de leur parcours académique.En plus du parcours "accès santé" (PASS), les étudiants aspirant à devenir pédiatres peuvent également choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce parcours leur permet de suivre une licence dans une discipline de leur choix tout en complétant leur formation par des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, les étudiants peuvent postuler pour les études de santé, sous réserve de réussir les examens requis.Le parcours LAS offre une alternative au PASS, offrant plus de souplesse dans le choix de leur formation initiale tout en maintenant l'accès aux études médicales. Cela permet également de diversifier leurs compétences et connaissances, un atout pour leur future pratique médicale. Ceux qui ne sont pas admis dans les filières de santé après le LAS peuvent continuer leur cursus dans leur discipline de licence, élargissant ainsi leurs perspectives professionnelles.Conditions d’admission pour étudier la pédiatrieL'admission en deuxième année en vue de devenir pediatre, dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Elle est également conditionnée par le nombre de places disponibles dans les universités, déterminé chaque année selon les besoins en professionnels de santé à l'échelle nationale et régionale. Les étudiants sont classés selon leurs résultats, et seuls les mieux classés accèdent aux filières de santé.Pour intégrer la deuxième année d'études en vue d'une spécialisation en pédiatrie, les étudiants doivent obtenir une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières majeures et mineures, sans avoir besoin de rattrapages. Les étudiants les mieux classés sont directement admis, mais le seuil d'admission pour faire partie de ce premier groupe varie selon les universités. Ceux qui se trouvent dans le second groupe doivent passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année d'études pédiatriquesAprès avoir complété la première année du programme d'études de santé, les étudiants souhaitant se spécialiser en pédiatrie continuent avec deux années d'études précliniques. Au cours de cette période, ils approfondissent leurs connaissances médicales fondamentales grâce à des cours théoriques et pratiques, couvrant des domaines tels que l'anatomie, la physiologie, la pharmacologie et la pathologie.Ces deux années précliniques comprennent également des stages pratiques en milieu hospitalier ou clinique, permettant aux étudiants d'appliquer les concepts théoriques appris en classe tout en se familiarisant avec l'environnement médical. Ces stages offrent aux étudiants une première expérience professionnelle, leur permettant d'observer et d'interagir avec les patients.À ce stade de leur formation, les étudiants découvrent les différentes spécialités médicales, y compris la pédiatrie. Ils reçoivent une formation générale en médecine qui leur permet de développer des compétences de base et de se familiariser avec les différentes spécialités avant de choisir leur domaine de spécialisation dans les années suivantes.L'externat avant de se spécialiser en pédiatrieL'externat, qui s'étend de la 4e à la 6e année des études de médecine, est une période déterminante pour les futurs pédiatres. Pendant ces trois années, les étudiants se préparent au Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant ainsi de leur objectif d'exercer en tant que médecins.Les principaux aspects de cette phase de formation médicale comprennent :Stages cliniques : Les étudiants participent à des stages dans divers services hospitaliers, y compris en pédiatrie. Cela leur permet de collaborer avec des médecins expérimentés et de découvrir différentes spécialités médicales.Enseignement théorique : Les étudiants poursuivent leurs cours tout en effectuant leurs stages, abordant une gamme variée de sujets médicaux pour consolider leurs connaissances des premières années d'études.Examens : Depuis 2023, les étudiants passent des examens au début de chaque année, ce qui est déterminant pour choisir leur spécialité et établir leur classement. Ces évaluations permettent aux étudiants de mieux orienter leur choix vers la pédiatrie.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6e année, les étudiants reçoivent un certificat de compétence clinique, confirmant leur aptitude à travailler dans un environnement hospitalier ou clinique.Au début de la 6e année, trois critères influent sur le classement des étudiants en médecine et leur choix de spécialité :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN) : Ces épreuves évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS) : Les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20 pour réussir ces examens, qui mesurent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation : Il prend en compte toutes les expériences et connaissances acquises au cours des études.Cette phase de formation est cruciale pour leur carrière médicale future, car elle oriente leur parcours professionnel vers la spécialité pédiatrique.L'internat de pédiatrieL'internat en pédiatrie dure de 4 à 6 ans, en fonction de la région ou du programme spécifique. Pendant cette période, les internes travaillent à temps plein dans divers services pédiatriques, y compris dans les hôpitaux et les cliniques.Rotations : Les internes changent de lieu de travail tous les 6 mois, leur offrant l'opportunité d'explorer différents aspects de la pédiatrie et de traiter une gamme variée de cas médicaux pédiatriques. Cette expérience diversifiée renforce leur compréhension globale des soins pédiatriques.Préparation de la thèse : En plus de leurs rotations, les internes préparent leur thèse, une étape nécessaire pour obtenir leur diplôme d'État et être reconnus en tant que pédiatres.Cette dernière étape de formation vise à fournir aux internes une expertise approfondie en pédiatrie, les préparant à traiter des cas complexes et à accompagner les enfants dans leur développement et leur santé dans le cadre de leur future carrière.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir pneumologue
Comment devient-on pneumologue ?Devenir pneumologue nécessite un parcours académique exigeant et spécialisé. Cela inclut une formation complète en médecine générale, suivie d'une spécialisation en pneumologie. Les futurs pneumologues doivent maîtriser les techniques avancées pour diagnostiquer et traiter les maladies pulmonaires, ainsi que développer une compréhension approfondie des conditions respiratoires et des thérapies associées. Ils doivent également posséder la capacité de proposer des solutions personnalisées pour améliorer la qualité de vie de leurs patients atteints de troubles respiratoires.Cet article explore les différentes étapes de la formation pour devenir pneumologue.Formation pour devenir pneumologuePremière année d'étude pour les futurs pneumologuesLe parcours menant à la spécialisation en pneumologie commence par le programme "accès santé" (PASS), qui a remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Ce programme propose une formation complète en santé, avec un accent sur une discipline choisie par l'étudiant. En plus des cours de sciences médicales, les étudiants ont la possibilité d'explorer d'autres domaines, encourageant ainsi une approche multidisciplinaire de leur formation.Pour accéder aux études en pneumologie, les étudiants doivent réussir le PASS avec de bons résultats, en particulier dans les modules pertinents à leur spécialité. Ceux qui ne sont pas admis dans les cursus de santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un domaine disciplinaire complémentaire, offrant ainsi une alternative et diversifiant leur parcours académique. Ainsi, le PASS constitue une étape essentielle pour les futurs pneumologues, demandant rigueur et excellence tout au long de leur formation.En plus du PASS, les étudiants qui souhaitent devenir pneumologues peuvent choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce parcours leur permet de suivre une licence dans une discipline de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, les étudiants peuvent postuler pour les études de santé, à condition de réussir les examens requis.Le parcours LAS offre une alternative au PASS, offrant plus de flexibilité dans le choix de la formation initiale tout en maintenant l'accès aux études médicales. Il permet également de diversifier les compétences et les connaissances des étudiants, ce qui peut être bénéfique dans leur future pratique médicale. Ceux qui ne sont pas acceptés dans les filières de santé après le LAS peuvent poursuivre leur cursus dans leur domaine de licence, élargissant ainsi leurs perspectives professionnelles.Conditions d'admission aux études de pneumologieL'accès en deuxième année des filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie) pour se spécialiser en pneumologie dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Cet accès est également déterminé par le nombre de places disponibles dans les universités, fixé annuellement en fonction des besoins en professionnels de santé aux niveaux national et régional. Les étudiants sont classés en fonction de leurs résultats, et seuls les mieux classés ont accès aux filières de santé.Pour être admis en deuxième année en vue d'une spécialisation en pneumologie, les étudiants doivent avoir obtenu une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir besoin de passer par les rattrapages. Les étudiants les mieux classés sont admis directement, bien que le seuil d'admission pour rejoindre ce premier groupe varie selon les universités. Les autres étudiants doivent passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année de médecine en pneumologieAprès avoir complété la première année du programme d'études de santé, les étudiants souhaitant se spécialiser en pneumologie poursuivent avec deux années précliniques. Pendant cette période, ils approfondissent leurs connaissances de base en médecine grâce à des cours théoriques et pratiques. Les étudiants acquièrent une compréhension solide dans des domaines médicaux variés tels que l'anatomie, la physiologie, la pharmacologie, la pathologie, et d'autres disciplines essentielles.Ces deux années précliniques comprennent également des stages pratiques en milieu hospitalier ou clinique, permettant aux étudiants d'appliquer les connaissances théoriques acquises en cours tout en se familiarisant avec l'environnement médical. Les stages offrent une première immersion dans le monde professionnel, donnant aux étudiants l'occasion d'observer et d'interagir avec les patients dans un contexte réel.Au cours de cette phase de leur formation, les étudiants découvrent toutes les spécialités médicales, y compris la pneumologie. Ils bénéficient d'une formation médicale générale qui les aide à développer des compétences de base et à se familiariser avec les différentes spécialités avant de choisir leur domaine de spécialisation dans les années à venir.L'externat avant la spécialisation en pneumologieL'externat, qui s'étend de la 4e à la 6e année des études de médecine, est une étape cruciale pour les futurs pneumologues. Pendant ces trois années, les étudiants préparent le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant ainsi de leur objectif d'exercer en tant que médecins.Les éléments clés de cette phase de formation médicale incluent :Stages cliniques : Les étudiants effectuent des stages dans différents services hospitaliers, y compris ceux liés à la pneumologie. Cette expérience leur permet de travailler avec des médecins expérimentés et de se familiariser avec diverses spécialités médicales.Enseignement théorique : Parallèlement à leurs stages, les étudiants suivent des cours qui couvrent un large éventail de sujets médicaux, renforçant ainsi les connaissances acquises lors des premières années d'études.Examens : Depuis 2023, les étudiants passent des examens en début d'année qui jouent un rôle essentiel dans le choix de leur spécialité et de leur classement. Ces évaluations leur permettent de peaufiner leur orientation vers la pneumologie.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6e année, les étudiants obtiennent un certificat de compétence clinique, attestant de leur aptitude à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6e année, trois éléments déterminent le classement des étudiants en médecine et leur choix de spécialité :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN) : Elles évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS) : Les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20 pour réussir ces examens, qui évaluent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation : Celui-ci prend en compte l'ensemble des expériences et connaissances acquises au cours de leurs études.Cette étape de formation est essentielle pour leur carrière médicale future, car elle oriente leur parcours professionnel vers la spécialité médicale spécifique de la pneumologie.L'internat de pneumologieL'internat en pneumologie dure entre 4 et 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Pendant cette période, les internes travaillent à temps plein dans différents services hospitaliers, y compris ceux dédiés à la pneumologie.Rotations : Les internes changent de lieu de travail tous les 6 mois, ce qui leur permet de découvrir différentes approches de la pneumologie et de traiter une variété de cas médicaux pulmonaires. Cette expérience variée leur permet d'acquérir une connaissance approfondie des diverses facettes de la pneumologie.Préparation de la thèse : Parallèlement à leurs rotations, les internes rédigent leur thèse, qui est essentielle pour obtenir leur diplôme d'État et être reconnus en tant que pneumologues.Cette phase de formation vise à doter les internes d'une connaissance approfondie de la pneumologie. Elle les prépare à gérer une variété de situations cliniques complexes liées aux pathologies pulmonaires dans leur future pratique professionnelle.
Publiée le 07/05/2024
Le études pour devenir radiologue
Comment devient-on radiologue ?Devenir radiologue requiert un parcours académique rigoureux et spécialisé. Cela débute par une formation en médecine générale, suivie d'une spécialisation en radiologie. Les futurs radiologues doivent développer des compétences avancées dans l'interprétation d'images médicales, la réalisation d'examens diagnostiques et la connaissance approfondie des technologies d'imagerie moderne. Ils doivent aussi maîtriser la gestion de cas cliniques complexes et travailler en collaboration avec d'autres spécialistes pour assurer des soins multidisciplinaires.Cet article détaille les différentes étapes du processus pour devenir radiologue.Le parcours pour devenir radiologuePremière année de médecine spécialité radiologieLe chemin vers une spécialisation en radiologie commence par le programme spécifique "accès santé" (PASS), qui a remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Le PASS offre aux étudiants une formation pluridisciplinaire en sciences médicales tout en leur permettant d'explorer un domaine disciplinaire de leur choix. Cette approche favorise une formation équilibrée et diversifiée.Pour poursuivre des études en radiologie, les étudiants doivent réussir le PASS avec de bons résultats, particulièrement dans les matières pertinentes à la spécialité. Ceux qui ne sont pas admis dans le parcours santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un autre domaine disciplinaire, leur permettant de se diversifier académiquement. Le PASS est donc une étape déterminante pour les futurs radiologues, exigeant de la rigueur et de l'excellence tout au long de leur parcours académique.En plus du PASS, les étudiants qui aspirent à devenir radiologues peuvent choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce programme permet de suivre une licence dans un domaine de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, les étudiants peuvent postuler pour les études de santé, à condition de réussir les examens requis.Le parcours LAS constitue une alternative au PASS, offrant plus de flexibilité dans le choix de la formation tout en maintenant un accès aux études médicales. Cette option permet aussi de diversifier les compétences et les connaissances des étudiants, ce qui peut être un atout pour leur future pratique en radiologie. Ceux qui ne sont pas admis dans les filières de santé après le LAS peuvent continuer leur cursus dans leur domaine de licence, ouvrant ainsi d'autres possibilités professionnelles.Conditions d'admission pour étudier la radiologieL'accès à la deuxième année des filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie) dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Les places disponibles dans les universités sont limitées et déterminées chaque année en fonction des besoins nationaux et régionaux en professionnels de santé, y compris les radiologues. Les étudiants sont classés selon leurs performances académiques, et seuls les meilleurs ont accès aux filières de santé.Pour entrer en deuxième année afin de se spécialiser en radiologie, les étudiants doivent obtenir une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir à passer d'examens de rattrapage. Les étudiants les mieux notés sont admis directement, mais les critères d'admission peuvent varier selon les universités. Les étudiants ayant des résultats plus modestes doivent passer une épreuve orale d'admission pour pouvoir accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année pour devenir radiologueAprès la première année d'études de santé, les étudiants qui aspirent à se spécialiser en radiologie poursuivent leur parcours avec deux années précliniques. Au cours de cette période, ils renforcent leurs connaissances en médecine grâce à des cours théoriques et pratiques. Ils approfondissent leur compréhension de divers domaines médicaux, tels que l'anatomie, la physiologie, la pathologie, la physique médicale, ainsi que d'autres sujets essentiels.Ces deux années précliniques incluent également des stages pratiques dans des milieux hospitaliers ou cliniques, notamment dans les services de radiologie. Ces stages permettent aux étudiants de mettre en pratique les connaissances acquises en classe tout en se familiarisant avec les technologies d'imagerie et les procédures radiologiques. Ils offrent aussi une première immersion dans le monde professionnel, permettant aux étudiants d'observer et de participer à l'évaluation des patients.À ce stade de leur formation, les étudiants découvrent les différentes spécialités médicales, y compris la radiologie. Ils acquièrent une formation générale en médecine, développant des compétences de base et s'initiant aux différents domaines médicaux avant de choisir leur spécialité dans les années suivantes.L’externat en vue de se spécialiser en radiologieL'externat, qui couvre les années 4 à 6 des études de médecine, est une étape clé dans la formation des futurs radiologues. Durant cette période, les étudiants préparent le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant de leur objectif de devenir médecins.Les aspects principaux de cette phase de formation médicale sont les suivants :Stages cliniques : Les étudiants effectuent des stages dans divers services hospitaliers, notamment en radiologie. Cette expérience leur permet de travailler aux côtés de radiologues expérimentés et de découvrir différents aspects de l'imagerie médicale.Enseignement théorique : Les étudiants poursuivent leurs études en suivant des cours parallèlement à leurs stages, couvrant un large éventail de sujets médicaux pour renforcer les connaissances acquises lors des premières années d'études.Examens : Depuis 2023, des examens sont organisés au début de chaque année académique, jouant un rôle essentiel dans le choix de spécialisation et le classement des étudiants. Ces évaluations permettent de confirmer leur orientation vers la radiologie.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6e année, les étudiants obtiennent un certificat de compétence clinique attestant de leur aptitude à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6e année, le classement et la spécialisation des étudiants en médecine sont définis par trois éléments :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN), qui évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS), où les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20. Ces épreuves testent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation prend en compte toutes les expériences et connaissances acquises par les étudiants tout au long de leur formation.Cette phase est primordiale pour leur future carrière médicale, car elle oriente leur parcours professionnel et leur spécialisation en radiologie.Internat de radiologieL'internat en radiologie s'étend sur une période de 4 à 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Durant cette phase, les internes travaillent à temps plein dans divers services hospitaliers spécialisés en radiologie, comme l'imagerie médicale, la radiographie, ou la radiologie interventionnelle. Ils sont rémunérés pour leur travail.Rotations : Les internes changent de service tous les 6 mois, ce qui leur permet d'explorer différents établissements et domaines de la radiologie. Cette diversité d'expérience les aide à se familiariser avec divers équipements et techniques d'imagerie médicale.Préparation de la thèse : En plus de leurs rotations, les internes préparent leur thèse, une exigence nécessaire pour obtenir leur diplôme d'État et leur qualification de radiologue.Cette dernière étape de formation vise à doter les internes d'une expertise complète en radiologie, les préparant à traiter une variété de cas cliniques complexes dans leur pratique quotidienne. Ils acquièrent des compétences avancées en diagnostic et interprétation d'images, ainsi qu'en intervention radiologique.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir urgentiste
Formation pour devenir urgentisteDevenir urgentiste exige un parcours académique intense et spécifique. Il commence par une formation en médecine générale, suivie d'une spécialisation en médecine d'urgence. Les futurs urgentistes doivent acquérir des compétences avancées dans la gestion des situations critiques, l'évaluation rapide des patients et l'intervention immédiate dans des cas médicaux d'urgence. Ils doivent également maîtriser diverses procédures médicales et collaborer étroitement avec d'autres professionnels de santé pour prodiguer des soins multidisciplinaires efficaces.Cet article présente les différentes étapes nécessaires pour devenir urgentiste.Le parcours pour se former à la médecine d'urgencePremière année d'études médicales pour devenir urgentisteLe chemin vers une spécialisation en médecine d'urgence commence par le programme d'accès spécifique à la santé (PASS), qui a remplacé l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Le PASS offre une formation pluridisciplinaire en sciences médicales, permettant aux étudiants d'explorer un domaine de leur choix. Cette approche favorise une formation complète et diversifiée.Pour poursuivre des études en médecine d'urgence, les étudiants doivent réussir le PASS avec des résultats solides, en particulier dans les matières pertinentes à la spécialité. Ceux qui ne sont pas admis dans le cursus santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un autre domaine disciplinaire, élargissant ainsi leurs options académiques. Le PASS est une étape clé pour les futurs urgentistes, nécessitant de la rigueur et de l'excellence tout au long de leur parcours universitaire.En plus du PASS, les étudiants qui aspirent à devenir urgentistes peuvent également choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce programme leur permet de suivre une licence dans un domaine de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, ils peuvent postuler aux études de santé, s'ils réussissent les examens requis.Le parcours LAS est une alternative au PASS, offrant plus de flexibilité dans le choix de la formation tout en maintenant un accès aux études médicales. Cette option permet également de diversifier les compétences et les connaissances des étudiants, ce qui peut être un avantage dans leur future pratique en médecine d'urgence. Ceux qui ne sont pas admis dans les filières de santé après le LAS peuvent continuer leur cursus dans leur domaine de licence, ouvrant ainsi d'autres possibilités professionnelles.Conditions d'admission aux études d’urgentiste L'accès à la deuxième année des filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, ou kinésithérapie) dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Les places disponibles dans les universités sont limitées et établies chaque année en fonction des besoins nationaux et régionaux en professionnels de santé, y compris les urgentistes. Les étudiants sont classés selon leurs performances académiques, et seuls les meilleurs peuvent accéder aux filières de santé.Pour entrer en deuxième année afin de se spécialiser en urgence médicale, les étudiants doivent obtenir une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir à passer d'examens de rattrapage. Les étudiants les mieux classés sont admis directement, mais les critères d'admission peuvent varier selon les universités. Les étudiants ayant des résultats plus modestes doivent passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année.Deuxième et troisième année de médecine d'urgenceAprès la première année d'études de santé, les étudiants qui souhaitent se spécialiser en médecine d'urgence poursuivent leur parcours avec deux années précliniques. Pendant cette période, ils renforcent leurs connaissances en médecine grâce à des cours théoriques et pratiques. Ils approfondissent leur compréhension de divers domaines médicaux, tels que l'anatomie, la physiologie, la pathologie, la pharmacologie, et d'autres disciplines fondamentales.Ces deux années précliniques incluent également des stages dans des milieux hospitaliers ou cliniques, notamment dans les services d'urgence. Ces stages permettent aux étudiants d'appliquer les connaissances acquises en classe tout en se familiarisant avec les procédures cliniques d'urgence. Ils leur offrent également une première immersion dans le monde professionnel, où ils peuvent observer et participer à l'évaluation et au traitement des patients.À ce stade de leur formation, les étudiants explorent les différentes spécialités médicales, y compris la médecine d'urgence. Ils acquièrent une formation générale en médecine, développant des compétences de base et se préparant à choisir leur spécialité dans les années suivantes.L'externat en vue de se spécialiser en médecine d'urgenceL'externat, qui s'étend des années 4 à 6 des études de médecine, est une phase cruciale dans la formation des futurs urgentistes. Durant cette période, les étudiants préparent le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant de leur objectif de devenir médecins.Les aspects principaux de cette phase de formation médicale comprennent :Stages cliniques : Les étudiants réalisent des stages dans différents services hospitaliers, y compris en médecine d'urgence. Cette expérience leur permet de collaborer avec des urgentistes expérimentés et de se familiariser avec différents aspects de la pratique médicale d'urgence.Enseignement théorique : Les étudiants continuent de suivre des cours parallèlement à leurs stages, couvrant un large éventail de sujets médicaux pour consolider les connaissances acquises durant les premières années d'études.Examens : Depuis 2023, des examens sont organisés au début de chaque année académique, jouant un rôle clé dans le choix de spécialité et le classement des étudiants. Ces évaluations permettent de confirmer leur orientation vers la médecine d'urgence.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6e année, les étudiants reçoivent un certificat de compétence clinique attestant de leur capacité à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6e année, la spécialisation des étudiants en médecine et leur classement sont déterminés par trois éléments :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN), qui évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS), pour lesquels les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20. Ces examens testent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation, qui prend en compte l'ensemble des expériences et des connaissances acquises par les étudiants tout au long de leur formation.Cette phase est primordiale pour leur future carrière médicale, car elle détermine leur orientation professionnelle et leur spécialisation en médecine d'urgence.Internat en médecine d'urgenceL'internat en médecine d'urgence s'étend sur une période de 4 à 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Pendant cette phase, les internes travaillent à temps plein dans divers services hospitaliers spécialisés en médecine d'urgence, comme les services d'urgences générales, les soins intensifs ou les unités de réanimation. Ils perçoivent une rémunération pour leur travail.Rotations : Les internes changent de service tous les 6 mois, ce qui leur permet d'acquérir une expérience diversifiée dans différents établissements et domaines de la médecine d'urgence. Cette rotation régulière les aide à se familiariser avec divers protocoles et situations d'urgence, ainsi qu'à collaborer avec d'autres spécialistes.Préparation de la thèse : En plus de leurs rotations, les internes consacrent du temps à la préparation de leur thèse, un élément nécessaire pour obtenir leur diplôme d'État et leur qualification de médecin urgentiste.Cette étape finale de formation vise à doter les internes d'une expertise complète en médecine d'urgence, les préparant à traiter une variété de cas cliniques complexes dans leur pratique quotidienne. Ils acquièrent des compétences avancées en diagnostic, traitement et gestion des situations d'urgence médicale.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir orthophoniste
Cursus pour devenir orthophonisteDevenir orthophoniste est une carrière enrichissante pour ceux qui souhaitent aider les personnes ayant des troubles de la communication ou du langage. Pour accéder à cette profession, les étudiants doivent suivre un parcours académique de cinq ans, composé de deux cycles distincts : le premier de trois ans et le second de deux ans.À l'issue de ce cursus, les étudiants obtiennent le certificat de capacité d'orthophoniste, un diplôme qui correspond à un niveau master. Dans cet article, nous examinerons les détails de cette formation et les étapes pour réussir dans cette voie professionnelle.Condition d'accès et modalités d’inscription à la formation d'orthophonistePour accéder à la formation menant au certificat de capacité d'orthophoniste, les candidats doivent passer par la plateforme Parcoursup pour soumettre leurs vœux d'admission. L'entrée dans cette formation est sélective et repose sur l'examen attentif du dossier scolaire des candidats.Il est d'ailleurs recommandé de postuler dans différentes universités pour augmenter ses chances d'être admis à la formation d'orthophonie. En élargissant ses candidatures, les candidats maximisent leurs possibilités d'acceptation et bénéficient d'une plus grande diversité dans les critères de sélection et les parcours proposés par chaque établissement.Pour être éligible, les candidats doivent posséder un baccalauréat général, quelle que soit la filière choisie au cours de leurs études secondaires.Le déroulement de la formation en vue de devenir orthophonisteLa formation pour devenir orthophoniste se divise en deux parties. Le premier cycle de trois ans offre une base de connaissances générales. Le second cycle de deux ans se spécialise dans les compétences spécifiques à l'orthophonie, y compris l'évaluation et la prise en charge des troubles de la communication.Premier cycle des études d’orthophonieLe premier cycle de la formation menant au certificat de capacité d'orthophoniste dure trois ans, soit six semestres universitaires. À l'issue de ce premier cycle, les étudiants obtiennent un diplôme équivalent au grade de licence, avec un total de 180 crédits ECTS.Au cours de ces trois années, les étudiants suivent des cours théoriques couvrant un large éventail de sujets. Ceux-ci incluent les sciences de la vie et de la physique, ainsi que divers sujets en sciences humaines et des thématiques couvrant les différents aspects du langage. Ces cours permettent aux étudiants de développer une compréhension approfondie des mécanismes de la communication et du langage.En plus de ces enseignements théoriques, les étudiants suivent des travaux dirigés au sein de l'université pour appliquer leurs connaissances de manière concrète. Ces travaux pratiques sont essentiels pour les préparer aux responsabilités du métier d'orthophoniste et leur offrent une expérience pratique précieuse.Deuxième cycle des études d’orthophonieLe second cycle de la formation menant au certificat de capacité d'orthophoniste comprend 120 crédits ECTS, répartis sur deux années. Ce cycle continue le travail entamé lors du premier cycle en approfondissant les thématiques liées aux sciences de la communication et en spécialisant les étudiants dans les pathologies liées aux troubles de la communication.Les étudiants se concentrent sur l'évaluation et la prise en charge des différentes pathologies et troubles du langage, de la parole et de l'audition. Cela inclut des compétences spécifiques pour diagnostiquer et traiter ces troubles.De plus, ce second cycle inclut des stages pratiques permettant aux étudiants d'appliquer leurs connaissances dans des contextes cliniques. Ces expériences de terrain sont essentielles pour renforcer leurs compétences professionnelles et les préparer à exercer le métier d'orthophoniste.L'accès à ce second cycle est réservé aux étudiants ayant réussi les trois premières années de la formation. Cette sélection garantit que seuls les étudiants qui ont démontré une maîtrise des connaissances et des compétences de base poursuivent dans les études plus spécialisées.À l'issue de la cinquième année de formation, les étudiants obtiennent leur Certificat de capacité d'orthophoniste, un diplôme qui équivaut à un niveau master. Cette qualification ouvre de nombreuses opportunités professionnelles aux diplômés.Ils peuvent exercer en tant qu'orthophonistes dans différents secteurs, notamment dans le secteur public, où ils peuvent travailler dans des hôpitaux, des cliniques ou des centres de rééducation. Ils peuvent aussi s'installer en tant que praticiens libéraux et ouvrir leur propre cabinet, leur offrant la possibilité de gérer leur propre pratique et de développer une clientèle diversifiée.Ce diplôme offre une grande flexibilité aux orthophonistes, qui peuvent choisir de travailler avec différentes populations, de se spécialiser dans certaines pathologies, ou même de combiner plusieurs milieux de pratique selon leurs intérêts et objectifs de carrière.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir ostéopathe
Etudes pour devenir ostéopathePour devenir ostéopathe, il est nécessaire de suivre un cursus d'études de cinq ans en vue d’obtenir le diplôme professionnel d'ostéopathie. Sans ce certificat, il est interdit d'exercer cette profession. La pratique de l'ostéopathie sans certification officielle est illégale et expose le praticien à des sanctions juridiques. Obtenir le diplôme d'ostéopathe est donc une condition préalable pour pouvoir exercer en toute légalité.Dans cet article, nous détaillerons le parcours académique pour devenir ostéopathe, y compris les critères d'admission, le déroulement de la formation et les perspectives professionnelles après l'obtention du diplôme.Admission et inscription aux écoles privées d'ostéopathie La formation pour devenir ostéopathe est exclusivement dispensée dans des établissements privés agréés par le ministère de la Santé. Pour accéder à la formation en ostéopathie, il est nécessaire d'être titulaire d'un baccalauréat général, peu importe la filière choisie. De plus, les candidats doivent être âgés d'au moins 17 ans au 31 décembre de l'année où ils commencent leur formation. Cette condition d'âge est obligatoire dans toutes les écoles d'ostéopathie.L'admission se fait généralement sur la base du dossier d'inscription. Les établissements évaluent les antécédents académiques des candidats et leur motivation pour la formation. Certaines écoles peuvent également demander un entretien pour évaluer les compétences interpersonnelles et l'engagement des candidats envers la profession.Il est conseillé de s'inscrire dans plusieurs écoles pour augmenter ses chances d'être admis. Cette stratégie permet aux candidats de multiplier les opportunités d'intégrer une formation en ostéopathie, en tenant compte de la compétition et de la sélectivité des établissements.Les écoles d'ostéopathie étant des établissements privés, le coût des études est donc généralement plus élevé que dans les universités publiques. Les frais annuels de la formation pour devenir ostéopathe s'élèvent à environ 9 500 € par an de la première à la troisième année. Pour la quatrième et la cinquième année, les frais s'élèvent à environ 10 500 € par an.La formation en ostéopathieFormation théorique et pratique aux soins ostéopathesLa formation en ostéopathie comprend 3360 heures d'enseignement théorique et pratique. Ces heures sont réparties entre différents modules couvrant des sujets tels que l'anatomie, la physiologie, la pathologie, et les techniques ostéopathiques.En plus de ces cours, les étudiants doivent compléter 1500 heures de formation pratique clinique. Cette formation clinique permet aux étudiants d'acquérir une expérience concrète en travaillant directement avec des patients sous la supervision de professionnels expérimentés.Au cours de la dernière année de formation, les étudiants doivent réaliser au moins 150 consultations. Ces consultations leur permettent de mettre en pratique leurs connaissances théoriques et d'acquérir une bonne expérience dans la prise en charge des patients. Cette partie clinique de la formation est essentielle pour préparer les futurs ostéopathes à exercer de manière autonome.Pendant les cours théoriques, les élèves étudient des sujets essentiels tels que l'anatomie, la physiologie et d'autres domaines liés à l'ostéopathie. Ils acquièrent une compréhension approfondie des systèmes du corps humain et des principes de la médecine ostéopathique.Au cours des heures de pratique, les étudiants passent à l'application concrète de leurs connaissances. Ils mettent en œuvre les techniques ostéopathiques apprises en classe et développent leurs compétences en les adaptant aux besoins individuels des patients.Les stages en soins d'ostéopathieLes stages cliniques offrent aux étudiants l'occasion de s'exercer dans des contextes réels, souvent en clinique. Ces expériences pratiques sont cruciales pour consolider leur formation et leur permettent de gagner en confiance en travaillant avec des patients sous la supervision de professionnels qualifiés. Cela les prépare à exercer de manière autonome à la fin de leur cursus.Les étudiants en ostéopathie commencent à suivre des stages d'observation dès la première année de leur formation. Chaque école dispose d'une clinique pédagogique qui permet aux étudiants de s'immerger dans la pratique clinique. Selon l'établissement, l'accès à cette clinique peut commencer dès la première année ou à partir de la troisième année.Au départ, les étudiants se concentrent sur l'observation et prennent part à l'interrogatoire des patients. Progressivement, ils participent davantage à la prise en charge, ce qui leur permet d'acquérir de l'expérience et de la confiance. À partir de la quatrième et de la cinquième année, ils prennent en charge entièrement les consultations, mettant ainsi en pratique les compétences acquises au cours de leurs études.Tout au long de ces étapes, les étudiants bénéficient de l'encadrement d'un ostéopathe diplômé depuis plus de cinq ans. Cette supervision garantit un apprentissage rigoureux et une pratique sécuritaire pour les patients, tout en permettant aux étudiants de profiter des conseils de professionnels expérimentés.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir secrétaire médicale
Comment devenir secrétaire médicale ?Les études pour devenir secrétaire médicale sont conçues pour préparer les étudiants à gérer efficacement les tâches administratives et logistiques dans le domaine de la santé. La formation pour devenir secrétaire médicale couvre divers aspects, tels que la gestion de bureau, la terminologie médicale, la facturation et le codage médical, ainsi que la communication avec les patients et les équipes médicales. Cette formation combine des compétences techniques et organisationnelles avec des connaissances spécifiques au secteur médical.Dans cet article, nous allons explorer les différentes études et formations disponibles pour devenir secrétaire médicale, les compétences essentielles à acquérir, et les opportunités professionnelles offertes par cette carrière dynamique et indispensable dans le domaine de la santé.Ou se former au secrétariat médical ?Pour devenir secrétaire médicale, il est généralement nécessaire de suivre un parcours de formation d'environ un an. Cette formation est ouverte aux candidats titulaires du baccalauréat, qu'il soit général ou professionnel.Plusieurs établissements proposent des cursus de formation en secrétariat médical, adaptés aux besoins spécifiques de cette profession. Parmi ces formations, on trouve notamment :FCIL Secrétariat médical : La Formation Complémentaire d'Initiative Locale (FCIL) en secrétariat médical offre un programme axé sur les compétences administratives et médicales, y compris la gestion des dossiers patients, la planification des rendez-vous et la terminologie médicale.FCIL Secrétariat médico-social : Ce cursus met l'accent sur les aspects médico-sociaux du secrétariat médical. Il couvre des domaines tels que les relations avec les patients et les institutions médico-sociales, la gestion des dossiers médicaux, et la coordination avec les équipes soignantes.Secrétaire médical et médico-social (Croix-Rouge française) : Cette formation proposée par la Croix-Rouge française allie théorie et pratique, permettant aux étudiants d'acquérir des compétences dans la gestion administrative, l'accueil des patients et la communication avec les professionnels de santé. Elle comprend également des stages en milieu professionnel pour une expérience concrète.Outre les formations proposées dans les établissements publics, il existe également des établissements privés qui offrent des cursus pour devenir secrétaire médicale. Ces établissements privés proposent souvent des formations adaptées aux besoins du marché du travail, et mettent l'accent sur une approche pratique et professionnelle.L'admission dans ces formations privées se fait généralement sur dossier et peut inclure un entretien pour évaluer la motivation et les compétences des candidats. Le dossier de candidature comprend souvent les relevés de notes, les diplômes, et parfois des lettres de recommandation. Ces différentes formations préparent les futurs secrétaires médicales à assumer leurs responsabilités dans divers contextes médicaux et médico-sociaux, en développant les compétences techniques et relationnelles nécessaires pour exceller dans ce métier.Le déroulement de la formation de secrétariat médicalLa formation de secrétaire médical combine à la fois des cours théoriques et des stages pratiques pour permettre aux étudiants d'acquérir les compétences nécessaires à l'exercice de ce métier. En général, la formation dure environ un an et comprend plusieurs éléments clés :Cours théoriques : La formation débute par environ quinze semaines de cours théoriques couvrant diverses matières, telles que le français, la bureautique, les sciences sanitaires et sociales, la terminologie médicale et les relations professionnelles. Ces cours fournissent une base solide en gestion administrative et médicale.Stages pratiques: Les étudiants participent à plusieurs semaines de stage à temps complet dans des établissements de santé, comme des cabinets médicaux ou des hôpitaux. Ces stages leur offrent une expérience concrète et leur permettent de mettre en pratique les compétences acquises en cours.Évaluation continue : Tout au long de la formation, les étudiants sont évalués par leurs professeurs et tuteurs sur leur progression dans les cours et les stages. Cette évaluation continue aide les étudiants à s'améliorer et à se préparer aux épreuves finales.Rapport de stage : Les étudiants doivent rédiger un rapport de stage qu'ils soutiennent devant un jury composé de professionnels et d'enseignants. Cette épreuve leur permet de démontrer leur compréhension des responsabilités du métier de secrétaire médicale.Contrôle continu : Les étudiants passent des évaluations régulières tout au long de la formation pour évaluer leurs compétences dans les différentes matières.Épreuves finales : À la fin de la formation, les étudiants passent des épreuves finales dans des matières comme la bureautique, le français, les sciences sanitaires et sociales, et la terminologie médicale.Au terme de la formation, les étudiants obtiennent une attestation de formation. Cette attestation ouvre la voie à diverses opportunités professionnelles dans le secteur de la santé.
Publiée le 07/05/2024
Les études pour devenir médecin du travail
Parcours pour devenir médecin du travailPour devenir médecin du travail, un parcours académique rigoureux et spécialisé est indispensable. Cette voie comprend une formation approfondie en médecine générale, suivie d'une spécialisation spécifique en médecine du travail. Les futurs médecins du travail doivent acquérir des compétences avancées dans le domaine de la santé au travail, une connaissance approfondie des risques professionnels et des réglementations associées, ainsi que la capacité à proposer des solutions adaptées pour améliorer la santé et le bien-être des employés dans leur environnement professionnel.Cet article examine en détail les différentes étapes de la formation pour devenir médecin du travail.Formation en vue de devenir médecin du travailPremière année d'études médicales pour les futurs médecins du travailLe parcours vers la spécialisation en médecine du travail débute par le programme spécifique "accès santé" (PASS), qui remplace l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Ce programme offre une formation complète en santé, avec un accent sur un domaine disciplinaire choisi par l'étudiant. En plus des cours de sciences médicales, les étudiants ont l'opportunité d'explorer d'autres domaines, ce qui favorise une approche pluridisciplinaire de leur formation.Pour accéder aux études en médecine du travail, les étudiants doivent réussir le PASS avec de bons résultats, en particulier dans les modules pertinents à leur spécialité. Ceux qui ne sont pas acceptés dans les cursus de santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un domaine disciplinaire complémentaire, offrant une alternative et une diversification de leur parcours académique. Ainsi, le PASS constitue une étape cruciale pour les futurs médecins du travail, nécessitant rigueur et excellence tout au long de leur formation.En plus du PASS, les étudiants aspirant à devenir médecins du travail peuvent choisir le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce parcours leur permet de suivre une licence dans un domaine de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, ils peuvent postuler aux études de santé, sous réserve de réussir les examens requis.Le parcours LAS est une alternative au PASS, offrant plus de souplesse dans le choix de la formation initiale tout en maintenant l'accès aux études médicales. Il permet également de diversifier les compétences et les connaissances des étudiants, ce qui peut être bénéfique dans leur future pratique médicale. Ceux qui ne sont pas acceptés dans les filières de santé après le LAS peuvent poursuivre leur cursus dans leur domaine de licence, élargissant ainsi leurs perspectives professionnelles.Conditions d'admission pour en deuxième année de médecine du travailL'accès en deuxième année des filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie) pour se spécialiser en médecine du travail dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Il est également conditionné par le nombre de places disponibles dans les universités, fixé chaque année en fonction des besoins en professionnels de santé à l'échelle nationale et régionale. Les étudiants sont classés en fonction de leurs performances, et seuls les mieux classés ont accès aux filières de santé.Pour être admis en deuxième année en vue d'une spécialisation en médecine du travail, les étudiants doivent avoir obtenu une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir besoin de passer des rattrapages. Les étudiants les mieux classés sont admis directement, mais le seuil d'admission pour rejoindre ce premier groupe varie d'une université à l'autre. Les autres étudiants doivent passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année. Deuxième et troisième année de médecine du travailAprès avoir terminé la première année du programme menant aux filières de santé, les étudiants qui souhaitent se spécialiser en médecine du travail poursuivent avec deux années précliniques. Durant cette période, ils approfondissent les connaissances fondamentales en médecine grâce à des cours théoriques et pratiques. Ils développent une solide compréhension dans divers domaines médicaux, notamment l'anatomie, la physiologie, la pharmacologie, la pathologie, et d'autres matières essentielles.Ces deux années précliniques incluent également des stages pratiques en milieu hospitalier ou clinique, permettant aux étudiants d'appliquer les connaissances théoriques apprises en classe tout en se familiarisant avec l'environnement médical. Les stages offrent une première immersion dans le monde professionnel, permettant aux étudiants d'observer et d'interagir avec les patients dans un contexte professionnel.À ce stade de leur formation, les étudiants explorent l'ensemble des spécialités médicales, y compris la médecine du travail. Ils reçoivent une formation générale en médecine qui leur permet de développer des compétences de base et de se familiariser avec les différentes spécialités, avant de choisir leur domaine de spécialisation dans les années suivantes.L'externat, une étape clé avant la spécialisation en médecine du travailL'externat, qui couvre la 4e à la 6e année des études de médecine, est une période cruciale pour les futurs médecins du travail. Pendant ces trois années, les étudiants se préparent au Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant ainsi de leur objectif d'exercer en tant que médecins.Les principaux aspects de cette phase de formation médicale comprennent :Stages cliniques : Les étudiants effectuent des stages dans différents services hospitaliers, y compris dans le domaine de la médecine du travail. Cette expérience leur permet de travailler aux côtés de médecins expérimentés et de se familiariser avec diverses spécialités médicales.Enseignement théorique : Les étudiants continuent de suivre des cours parallèlement à leurs stages, couvrant un large éventail de sujets médicaux pour renforcer les connaissances acquises au cours des premières années d'études.Examens : Depuis 2023, les étudiants passent des examens au début de chaque année, jouant un rôle crucial dans le choix de leur spécialité et leur classement. Ces évaluations leur offrent l'occasion d'affiner leur orientation vers la médecine du travail.Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6e année, les étudiants obtiennent un certificat de compétence clinique, validant leur capacité à travailler en milieu hospitalier ou clinique.Au début de la 6e année, trois éléments déterminent le classement des étudiants en médecine et leur choix de spécialité :Les épreuves dématérialisées nationales (EDN) : Ces épreuves évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS) : Les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20 pour réussir ces examens, qui évaluent leurs compétences pratiques et cliniques.Le parcours de formation : Il prend en compte toutes les expériences et connaissances acquises au cours des études.Cette étape de formation est cruciale pour leur future carrière médicale, car elle oriente leur parcours professionnel vers la spécialité médicale spécifique de la médecine du travail.L'internat de médecine du travail L'internat en médecine du travail dure entre 4 et 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Pendant cette période, les internes travaillent à temps plein dans divers environnements, notamment les services de santé au travail des entreprises et des organismes publics.Rotations : Les internes changent de lieu de travail tous les 6 mois, ce qui leur permet de se familiariser avec différents milieux professionnels et de découvrir diverses problématiques liées à la santé au travail. Cette expérience diversifiée renforce leur compréhension des multiples facettes de la médecine du travail.Préparation de la thèse : Parallèlement à leurs rotations, les internes travaillent sur leur thèse, qui est indispensable pour obtenir leur diplôme d'État et être reconnus en tant que médecins du travail.Cette phase de formation a pour objectif de doter les internes d'une connaissance approfondie de la médecine du travail. Elle les prépare à gérer une variété de situations complexes liées à la santé des travailleurs dans leur future pratique professionnelle.