Facebook pixel

Les études pour devenir gynécologue

Études
Les études pour devenir gynécologue
Publiée le 07/05/2024

Parcours pour devenir gynécologue

Pour devenir gynécologue, un parcours académique rigoureux et spécialisé est indispensable. Cette voie comprend une formation approfondie en médecine générale, suivie d'une spécialisation spécifique en gynécologie et obstétrique. Les futurs gynécologues doivent acquérir des compétences avancées dans le domaine de la santé des femmes, une connaissance approfondie des pathologies gynécologiques et obstétriques, ainsi que la capacité à assurer des soins holistiques et adaptés aux besoins spécifiques de chaque patiente.

Cet article explore en détail les différentes étapes de la formation pour devenir gynécologue.

La formation au métier de gynécologue

Première année d'études médicales pour les futures gynécologues

Le chemin vers la spécialisation en gynécologie commence par le programme spécifique "accès santé" (PASS), remplaçant l'ancienne première année commune aux études de santé (PACES). Ce programme offre une formation complète en santé, avec un accent sur un domaine disciplinaire choisi par l'étudiant. En plus des cours de sciences médicales, les étudiants explorent d'autres domaines, favorisant ainsi une approche holistique de leur formation.

Pour accéder aux études de gynécologie, les étudiants doivent réussir le PASS avec des résultats solides, en particulier dans les modules pertinents à leur spécialité. Ceux qui ne sont pas acceptés dans les cursus de santé après le PASS peuvent continuer leurs études dans un domaine disciplinaire complémentaire, offrant une alternative en cas de besoin et enrichissant leur parcours de formation. Ainsi, le PASS constitue une étape cruciale pour les futurs gynécologues, exigeant rigueur et excellence tout au long du parcours académique.

En plus du PASS, les étudiants aspirant à devenir gynécologues peuvent opter pour le parcours "licence avec accès santé" (LAS). Ce parcours leur permet de suivre une licence dans un domaine de leur choix tout en intégrant des enseignements en santé. À la fin de la première année de licence, ils peuvent postuler aux études de santé, sous réserve de réussir les examens requis.

Le parcours LAS offre une alternative au PASS, offrant plus de flexibilité dans le choix de la formation initiale tout en assurant l'accès aux études médicales. Il permet également de diversifier les compétences et les connaissances des étudiants, ce qui peut être un avantage dans leur future pratique médicale. Ceux qui ne sont pas acceptés dans les filières de santé après le LAS peuvent poursuivre leur cursus dans leur domaine de licence, élargissant ainsi leurs perspectives professionnelles.

Conditions d'admission pour étudier la gynécologie

L'admission en deuxième année des filières MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie) pour se spécialiser en gynécologie dépend des résultats obtenus lors de la première année (PASS ou LAS). Elle est également conditionnée par le nombre de places disponibles dans les universités, établi chaque année en fonction des besoins en professionnels de santé à l'échelle nationale et régionale. Les étudiants sont classés selon leurs performances, seuls les mieux classés ayant accès aux filières de santé.

Pour accéder à la deuxième année en vue d'une spécialisation en gynécologie, les étudiants doivent avoir obtenu une moyenne générale d'au moins 10/20 dans les matières principales et complémentaires, sans avoir besoin de passer par les rattrapages. Les étudiants les mieux classés sont directement admis, mais le seuil d'admission pour rejoindre ce premier groupe peut varier selon les universités. Les autres étudiants doivent quant à eux passer une épreuve orale d'admission pour accéder à la deuxième année.

Deuxième et troisième année de gynécologie

Après avoir terminé la première année du parcours menant aux filières de santé, les étudiants qui souhaitent se spécialiser en gynécologie poursuivent avec deux années précliniques. Au cours de cette période, ils approfondissent les principes fondamentaux de la médecine grâce à des cours théoriques et pratiques. Ils acquièrent une solide compréhension dans divers domaines médicaux tels que l'anatomie, la physiologie, la pharmacologie, la pathologie, et d'autres sujets essentiels.

Ces deux années précliniques comprennent également des stages pratiques dans des environnements hospitaliers ou cliniques, notamment au sein des services de gynécologie. Ces stages permettent aux étudiants de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises en classe et de se familiariser avec le contexte médical. Ils offrent également une première immersion dans le domaine professionnel, offrant ainsi l'opportunité d'observer et d'interagir avec les patients.

À ce stade de leur formation, les étudiants étudient toutes les spécialités médicales (y compris la gynécologie) de manière intégrée. Ils reçoivent une formation générale en médecine qui leur permet d'acquérir des compétences de base et de découvrir les diverses spécialités, avant de choisir ultérieurement leur domaine de spécialisation dans leur parcours académique.

L'externat, une étape avant la spécialisation en gynécologie

L'externat, qui englobe la période de la 4ème à la 6ème année des études de médecine, constitue une étape essentielle dans la formation des futurs gynécologues. Durant ces trois années, les étudiants se préparent au Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), les rapprochant ainsi de leur objectif d'exercer en tant que médecins.

Voici les principaux aspects de cette phase de formation médicale :

  • Stages cliniques : Les étudiants effectuent des stages dans divers services hospitaliers, y compris en service de gynécologie, ce qui leur permet d'acquérir une expérience précieuse en collaborant avec des médecins chevronnés dans différentes spécialités médicales.
  • Enseignement théorique : Les cours se poursuivent en parallèle des stages, abordant un large éventail de sujets médicaux et consolidant les connaissances acquises au cours des premières années d'études.
  • Examens : Depuis la rentrée 2023, des examens sont organisés en début d'année, revêtant une importance capitale pour le choix de la spécialité en gynécologie et le classement des étudiants. Ces évaluations offrent également aux étudiants l'opportunité de réévaluer leur orientation vers la spécialité en gynécologie.
  • Acquisition de compétences cliniques : À la fin de la 6ème année, les étudiants obtiennent un certificat de compétence clinique, attestant de leur aptitude à travailler en milieu hospitalier ou clinique.

Au début de la 6ème année, le classement des étudiants en médecine et leur spécialité sont déterminés par trois éléments :

  • Les épreuves dématérialisées nationales (EDN) : Elles évaluent les connaissances théoriques des étudiants sur divers sujets médicaux.
  • Les examens cliniques objectifs structurés (ECOS) : Pour réussir ces examens, les étudiants doivent obtenir une moyenne minimale de 14/20, ces tests évaluant leurs compétences pratiques et cliniques.
  • Le parcours de formation prend en compte l'ensemble des expériences et des connaissances acquises par l'étudiant au cours de ses études.

Cette étape revêt une importance cruciale pour leur future carrière médicale, car elle oriente leur parcours professionnel vers la spécialité médicale spécifique (gynécologie...).

L'internat de gynécologie

L'internat en gynécologie s'étend sur une période de 4 à 6 ans, selon la région ou le programme spécifique. Durant cette phase, les internes travaillent à temps plein dans divers services hospitaliers dédiés à la gynécologie, tels que les services de gynécologie et les unités spécialisées.

  • Rotations : Les internes effectuent des rotations tous les 6 mois, leur permettant de changer d'établissement ou de se concentrer sur différents aspects de la gynécologie. Cette diversification leur offre une expérience variée et les familiarise avec les différentes procédures et pratiques médicales spécifiques à cette spécialité.
  • Préparation de la thèse : En parallèle de leurs rotations, les internes se consacrent à la préparation de leur thèse, une étape nécessaire pour obtenir leur diplôme d'État et être reconnus en tant que gynécologues.

Cette étape de formation vise à doter les internes d'une expertise approfondie dans le domaine de la gynécologie, les préparant ainsi à une carrière de médecin spécialisé capable de gérer une variété de cas cliniques et de situations complexes rencontrés dans la pratique médicale quotidienne.